Gravir les étoiles fabuleuses (texte de Moonz)

[nicole]

Il est sinistre - aie-je pensé d'abord en écrivant ce poème.
Pourtant - écrivant avant d'écrire - comment le décrire bien?
Le jeu est devenu la chandelle - la page un chandail
Tout brûle d'un soleil rieur - messieurs dames les morosités
Je ne suis qu'un bruit - une sonorité aux lèvres d'une séniorita bang
Et je chante par son Soupir le silence teinté d'un crayon

Il y a dans le vent cette même musique mystique
Qui Rassemble - cela me reste des voeux de Noël d'un vélo raptor
Mes approximation syllabic d'une dyslexie volontaire
Sont pour de bonnes raisons - alors oui faisons rêves et voeux
De tout bois, gravissant les étoiles fabuleuses
Car il est grand le chagrin qui nourrit nos coeurs d'efforts

Ils ont fait, par leurs acharnement, un monstre - d'un enfant
Un frère - un Fils - un homme aussi - dix huit décembre - mon An
Perplexe tout de même d'admettre parents, amis, amours
Quand tous et toutes ont sous les couches de bienfaisance laissé
Un vide - un creux- que nous comblons de toute notre ardeur
Pour qu'une plaie - que je revendique et pleure - se referme

Alors il n'y a que l'exil. Exit les mots chaleureux
Que vaille ! Je serai encore un sourire - un quand m'aimeras tu encore?
Braves gaillards,sur disons, allez - trois millions - nous sommes
Rares bavards à la plume des boulevards à chanter 5 Soleils
Par heure en espérant rafraîchir la mémoire de bonheur.
tournons nous alors vers l'avenir - ce pitre incertain sur une poutre bancale
Pour donner Spectacle de Poésie aux coeurs qui veillent l'amour.

Pour cette lettre brève de baiser sage et d' embrassades passionnées
Par la chanson dans la ronde des gens - je laisse mon Amie
Le soin de l'appeler - lumière, douceur - sinistre, amer, exil
Pour ma part je fête a l'eau claire du ciel salvateur
Ce soir la pluie bénissant ma peau comme un autre matin
Où je suis né, me demandant encore pourquoi - mais ceci c'est moi, voilà.

Moonz

[nicole]

J'aime beaucoup tous ces mots touchants

[ITESS]

+1 avec Nicole.