AVANT
J'avais vingt ans et la vie devant
J'étais alors au printemps de ma vie
Insouciance, la belle saison
N'avait de garde que la raison
Puis soudainement ce fut octobre
Triste saison que l'automne
Sa pluie troublait ma vision
Et son cortège de feuilles mortes
Transformait ce tableau devenu abstrait
Bien pire encore l'hiver plus long
Plus dur pourtant bardé de rayons
Glaçait mon cœur et mon corps
Rendant peu supportable cette œuvre ravagée
Enfin vient l’accalmie, retour de la belle saison
La nature reprend ses droits et ouvre l’horizon
Marquant à jamais cette féminité
Cette dignité enfin retrouvée
Mais jamais ne reviendra le printemps,
Temps si précieux à présent
C'était le temps d'Avant
Avant
Re: Avant
avant/après
l’avenir précaire, l’après idem
l’avant rêveur l’après fataliste
à qui profite l’ubiquité de l’avant après
sommes-nous censés être différents
jusqu’à quand ,
l’amour n’a pas changé de camp
les mots sont des présents
la suite se fait avec l’envie
qui a dit
l’espoir voyage au même titre
qu’un virus intrépide
quand le désir se fait complice
de nos attentes
pourquoi chercher sans fin les raisons de nos peurs
notre durée sur terre, éphémère,
le reste à l’avenant
pas de quoi se faire de mauvais sang
il y a suffisamment d’atomes contraires
dans nos vies laborieuses
alors usons nos corps
dans un esprit réciproque
utilisons nos forces à profiter de l’instant
le futur s’il est proche
à encore la saveur de l’expectative
on n’a jamais vu de fourmis
mourir sans essayer
car les fables sont nos repères notre pendant
suivons les alizés
chantons dans les chaumières
la mort est le regard qui tue
quand faute de combats
on s’habitue
l’avenir précaire, l’après idem
l’avant rêveur l’après fataliste
à qui profite l’ubiquité de l’avant après
sommes-nous censés être différents
jusqu’à quand ,
l’amour n’a pas changé de camp
les mots sont des présents
la suite se fait avec l’envie
qui a dit
l’espoir voyage au même titre
qu’un virus intrépide
quand le désir se fait complice
de nos attentes
pourquoi chercher sans fin les raisons de nos peurs
notre durée sur terre, éphémère,
le reste à l’avenant
pas de quoi se faire de mauvais sang
il y a suffisamment d’atomes contraires
dans nos vies laborieuses
alors usons nos corps
dans un esprit réciproque
utilisons nos forces à profiter de l’instant
le futur s’il est proche
à encore la saveur de l’expectative
on n’a jamais vu de fourmis
mourir sans essayer
car les fables sont nos repères notre pendant
suivons les alizés
chantons dans les chaumières
la mort est le regard qui tue
quand faute de combats
on s’habitue
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: Avant
La mémoire sa nostalgie
Sont aussi une façon d'apprendre
De nous même et de nos évolutions.
A quand la prochaine saison
Sont aussi une façon d'apprendre
De nous même et de nos évolutions.
A quand la prochaine saison
- prosea
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Re: Avant
Toutes ces années sacrifiées
A prendre soin de leur santé
Et oui j'ai aussi des soucis
Une maudite maladie
Et pour un moment de fatigue
Tu veux me radier de ta liste
Tu voudrais que ce soit mon dernier tour de piste
Mais là encore, c’est toi qui le décides
Je n'attends pas de reconnaissance
Mais simplement un peu de patience
Le temps de combler toutes mes carences
Oui c'est ma dernière chance
Toi qui est au pouvoir
Tu vois mon désespoir
Alors laisses moi ce lien
Qui m'aide pour chaque lendemain
Je te ferai voir alors
Que mon esprit fonctionne encore
Même si je sais qu'avec mon corps
Ils ne sont pas toujours d'accord
Je te demande ton indulgence
Je reviendrai fait moi confiance
Je n'ai pas dit mon dernier mot
Je te montrerai ce que je vaux.
Tu ne comprendras jamais
Car tu ne sais pas ce que c'est
De porter un tel fardeau
Sans pouvoir dire un mot.
A prendre soin de leur santé
Et oui j'ai aussi des soucis
Une maudite maladie
Et pour un moment de fatigue
Tu veux me radier de ta liste
Tu voudrais que ce soit mon dernier tour de piste
Mais là encore, c’est toi qui le décides
Je n'attends pas de reconnaissance
Mais simplement un peu de patience
Le temps de combler toutes mes carences
Oui c'est ma dernière chance
Toi qui est au pouvoir
Tu vois mon désespoir
Alors laisses moi ce lien
Qui m'aide pour chaque lendemain
Je te ferai voir alors
Que mon esprit fonctionne encore
Même si je sais qu'avec mon corps
Ils ne sont pas toujours d'accord
Je te demande ton indulgence
Je reviendrai fait moi confiance
Je n'ai pas dit mon dernier mot
Je te montrerai ce que je vaux.
Tu ne comprendras jamais
Car tu ne sais pas ce que c'est
De porter un tel fardeau
Sans pouvoir dire un mot.