Il faudrait – mais surtout ne deviens pas ce que tu ne veux pas
Cette poésie – devenir poésie mon seul renfort ma terre d’asile
Amour ravagé – véracité non, vélocité oui nous sommes rapides
Des anges renégats avec des idées désastreuses des gens maudits
Qui s’affairent dans leur ADN de Ville-monde à survivre au pire
Des éponges dans un éclat de lumière qui absorbe et crache des soleils
Dragon des étoiles mon corps est devenu l’instrument de cette Poésie
Que je décoche dans les firmaments pour anéantir le mal sur le monde
Vision trouble je trouve ma part de joie dans l’égide de la nuit cette Lune
A qui je braille mon mal de vivre et mes bonheurs secrets car il me protège
Du désœuvrement, je ne m’accompli qu’avec ce stylo-frappe qui me suit
Déambulant dans ma cage, prisonnier du temps et d’une époque rude
Pour les enfants sensibles aux fluctuations du monde et à cette Douleur.
J’écris ma légende personnelle et me retrouve dans cet opéra terrestre
Qui m’accroche l’âme aux ailes d’un rêve futur depuis la terrasse du ciel
Quel émerveillement, je veille et je vieillis mais je parcours encore l’infini
Avec des yeux de gosses, enfin je crois, et cette promesse que tout ira bien
Que les sages gardiens du destin veillent sur nous et préparent la contre-attaque
La mélancolie de mon cœur est trempée dans ces Proses dématérialisées
Que je laisse sur le network et forme une sorte de grande fresque dérangée
Qu’ils veulent passer au détergeant parce qu’elle est dérangeante aussi
Grave est mon avis sur le monde actuel, comment cela peut être autrement
Puisqu’ils nous imposent sa violence et sa guerre et que je crois qu’il est encore temps
De voir que la Vie est un étonnant moment quand on y pense je voudrais ma Sœur
Être la plume de ton œil et la parole de ton cœur ami, rendre la vie plus belle
Là où la douleur et la peine nous incite à sombrer dans la folie et la colère muette
Et puis je pense à ce type grand au cheveu blanc qui nargue les illusions avec des mirages plus drôle
Je songe à ce frère d’arme qui me sort des geôles de mon propre mal-être et de l’enfermement
Me faisant voir que c’est possible, je me remémore toutes ces rencontres inattendues
Et aux fées qui cousent et causent derrière le voile de cette Poésie que je rêve de comprendre
Comme on cherche sous le capot d’une mécanique ou qu’on regarde un sourire de femme
Mes mains ces mains-là sont des brutes tendres qui caressent le clavier et agissent sur les notes
De ma partition électronique comme des tyrans car dans cette constellation de lettre
Je dois choisir le sens à donner à cette Poésie que j’invente et c’est à chaque fois un jeu
Un ravissement, une danse de derviche au bord d’un ravin qui annonce l’inéluctable fin
De la feuille A4 alors j’écris dans les marges de ma conscience ces marques du Destin
Instinct de chasseur de monstre devenu un monstre lui-même je lave mes fautes chaque jour
Comme on brosse ses Cheveux et ses dents j’ai des poèmes qui me reviennent doucement
Des flammes de l’incendie, lettre d’un individu d’une entité dans le weird et l’étrangeté du réseau
Je voudrais retrouver la lumière un jour, une réponse à mon reflet qui me dise que j’ai raison
Parce que c’est tout ce que je cherche dans ces poèmes envoyer au vent numérique
C’est qu’il trouve mon double dans le théâtre de la banalité, et je ne saurais dire si je serais heureux
A chaque fois je m’enfuis ou tombe sur des esprits contrariés des poésie debout des danseuses amoureuses
Il faudrait Ouais être un autre pour voir ce que nous sommes mais je suis fier d’être un des nôtres.
Moonz
Il faudrait (texte de Moonz)
Re: Il faudrait (texte de Moonz)
il faut savoir le dire
toute proportion gardée,
mais il faut oser
sinon s'accumule regrets
il faut savoir l'écrire
sur une page immaculée
les mots appropriés
ceux qui font rêver
il faut savoir rire
dans une vie désabusée
par la lassitude exacerbée
d'être sans priorités
il faut savoir le pire
afin d'éviter les envolées
propices aux excès
dans un monde chamboulé
il faut savoir lire
entre les lignes opposées
l'essentiel exposé
trésor mérité
il faut savoir voir
plus loin que l'horizon
l'imagination
te donner des frissons
il faut savoir croire
aux histoires
échappatoire
devoir de mémoire
il faut savoir qu'entre la poire
et le fromage
passe l'age
vers l'autre rivage
toute proportion gardée,
mais il faut oser
sinon s'accumule regrets
il faut savoir l'écrire
sur une page immaculée
les mots appropriés
ceux qui font rêver
il faut savoir rire
dans une vie désabusée
par la lassitude exacerbée
d'être sans priorités
il faut savoir le pire
afin d'éviter les envolées
propices aux excès
dans un monde chamboulé
il faut savoir lire
entre les lignes opposées
l'essentiel exposé
trésor mérité
il faut savoir voir
plus loin que l'horizon
l'imagination
te donner des frissons
il faut savoir croire
aux histoires
échappatoire
devoir de mémoire
il faut savoir qu'entre la poire
et le fromage
passe l'age
vers l'autre rivage
"les états dâmes sont des lapsus incertains"