C'est beau une femme

[mmagweno]

C'est beau une femme quand elle se découvre
Quand elle devient lionne après avoir été louve
C'est beau une femme quand elle s'élève
Qu'elle se laisse aller à se donner du bout des lèvres

C'est beau une femme quand elle fait tomber les armes
Quand ses émotions se lisent dans une simple larme
C'est beau une femme forte avec toute sa fragilité
Beau comme son corps dans une légère robe d'été

C'est beau une femme dans toute son intimité
Quand elle est libre et ne se sent pas limité
Quand elle se présente simplement dans la nudité
Aussi chaude et brûlante qu'une nuit d'été

C'est beau une femme quand elle s'émancipe
Quand elle est alignée avec tout ses principes
C'est beau une femme quand dans son regard
Se lit le désir, se raconte son histoire

C'est beau une femme quand ses yeux brillent
Quand elle se dévoile et se déshabille
C'est beau une femme quand elle se livre et offre son corps
Quand elle se love et sussure à l'oreille, encore et encore...

C'est beau une femme quand dans un sourire
Elle laisse dire que son cœur s'emballe et chavire
C'est beau une femme assumant ses formes
Brisant les codes et bravant les normes

C'est beau une femme et sa sensualité
Assumant sa flamme et sa sexualité
C'est beau une femme après le sexe, nue alitée
Donnant ses caresses et ses langoureux baisers

C'est beau une femme quand elle s'endort
Et que sa beauté brise le silence qui est d'or
C'est beau une femme quand elle nous rend ivre
Ivre de son parfum sur sa peau qui nous enivre

C'est beau une femme comme un champ de roses
En bourgeons et qui d'un coup éclosent
Laissant échapper de si douces fragrances
Et émaner dans le vent leurs silhouettes qui dansent

C'est beau une femme avec des étincelles dans les yeux
Qui deviennent flammes incandescentes, puis feu
C'est beau une femme des étoiles plein les yeux
On y voit l'amour, la terre mère, l'univers et les cieux

C'est tellement beau une femme que ça porte et transmet la vie
Alors pour tout ça mesdames, je vous dédie ce poème et vous dis merci...

[nouga]

bel hommage ami


Femmes

Parlez de vous en rimes royales
Me semblait un pari loyal
Femmes vous n’êtes jamais banales

Attiré par les beautés fatales
Quelle image idéale
Clairs de lune /aurores boréales

Promettre le Taj-Mahal
L’amour est capital
Une quête, un Graal

Icônes d’un parcours floral
Aux couleurs de santal
Se mirer dans votre hâle

Et quand sous les voiles
Vous vous devinez
Instant crucial

Vous admirez à poil
N’y voyez rien d’anal
Votre corps est une étoile

Mais ceci est proverbial

Éloignez vous des vestales
Vieille blague éculée
Des mâles

Se méfier des vénales
Élégante façon en somme
D’éviter la spirale infernale

En conclusion

Femmes phénoménales
Vous nous êtes primordiales
Nous petits squales

[ITESS]

J'aurais aimé vous pondre en 2/2 une impro' sur le thème mais il est trop important pour ça.

Alors voici L'OBJET, signé Assassin:

Souvent je le regarde et je n'y crois pas
Sa surface est lisse et belle
Chaque forme forme
Le parfait profil que lui demande la norme
Cette norme qui catalogue chacun
De ses mouvements
Tout a l'air si beau, vu du côté brillant
Mais allons plus loin ou plutôt
De l'autre côté du miroir
Là où le brouillard se mêle aux larmes
Qui coulent à l’intérieur d'une paroi
Tenu en joue par l'arme de l'homme
De l'homme qui comptemple son objet
Sans pour autant lui donner plus de liberté
Mais la vanité est l'affiche de la bêtise
Et son propriétaire en est rempli quand
Il s'agit de ses devises
L'objet pleure souvent
Rarement on le remarque
Sauf quelques autres qui comme lui sont
Frappés de la même marque il est là
Devant moi et je vois qu'il souffre
On l'a cloîtré dans un coin
Jusqu'à son dernier souffle
Mais il vit toujours
Même ébréché il garde sa fierté
A la recherche du respect qu'on
Ne lui a jamais accordé
On le préfère muet sans vie
Rarement j'en vois un qui sourit quand
Il me parle de sa vie
Tout à l'air si beau vu du côté brillant
Mais l'intérieur a trop souvent
L'odeur de l'exclusion
La peur et la souffrance ont changé
Le goût de sa passion
Dans sa pièce il est seul
De sa fenêtre il voit un
Monde hostile à sa réflexion
Combien avant lui se sont fait casser
À cause de leurs opinions?
Il essaye, il s'accroche, il s'organise
Il lutte, il entend, il voit, il sent
Il prend note et vise
Mais l'objet est victime comme
Beaucoup du racisme
On le sort seulement lors
D'occasions bien spécifiques
Pour embellir un moment précis qui
Peut rapporter du fric
Car l'objet est doux, gracieux et manipulable
Énormément d'entre eux n'ont
Qu'un statut d'esclave
Pourtant combien de fois ils ont porté sur
Leurs épaules les malheurs du monde?
Chaque seconde j'en vois un
Qui meurt dans l'ombre
Et on oppresse ceux qui restent
L'homme se sert de leurs faiblesses
Pour imposer sa virilité et
Faire monter le stress
Seuls, mais tellement nombreux dans
La même situation
Attendez vous bientôt à une révolution
L'homme ne pourra jamais éteindre sa flamme
Quand on sait que l'objet en
Question est la Femme

[nicole]

Eh bien, quels hommages aux femmes vous avez fait !! Que c'est beau de les voir écrits ainsi !

[Maya]

Merci pour le cadeau Mma!
Tu sais visiblement parler, et joliment, aux femmes.