une petite musique dans la tête
une petite musique dans la tête
Le monde que tu te fais – m’exaspère – pauvre ami – non ! mon ami
Et tu frottes et tu grattes et tu bredouilles es-tu vraiment sûr
Il n’est de chose que tu puisses laisser aller sans te soucier n’est-ce pas
Pourtant c’est dans le creux de ton cou que je laisse ce bisou
Qui te fait caracoler dans les marches de la grande maison des fantômes
Sois astucieux et prévenu que le soir les monstres sont toujours là
Près à rompre le serment des étoiles et du soleil imagine cette terreur
Et bien c’est le monde – le monde que l’on s’est fait plein de douleur
Moi je suis fatigué de l’horreur des choses tues d’un ennui mortel
Je voudrais de la chanson de la poésie sans raison de la jolie aussi
De la jolie fille dont tout le monde rêve et c’est souvent là muette
Qu’elle revient cette brève image d’Eve enfin d’elle elle l’a ton amour
Crois-moi bien je suis dans le ventre comme on dit l’émotion qui Luit
Ah va ! pas de miracle ici nous sommes des ratures qui allons dératés
Dans une course folle pour la victoire des temps modernes
Je me dis que le monde – le monde – que le monde est ainsi fait
Et que nous y sommes déjà bien beaucoup et affamé d’espérance
Il est temps de s’arrêter et d’oublier les contes de fée ! parce que
Enfin je ne sais pas je me demande je me disperse je me soulève
Comme la terre dans une ardeur de feu volcanique et terrible
Oh ! un soubresaut de volonté avant la faillite de nos corps vieillissants
Ça me bouffe les entrailles de te savoir si chagrin pourquoi pas sept !
Tu voudrais sourire de celle-ci et celle-là elle est la ta réponse écoute
Nous allons sans les talons à petit pas lui murmurer une raison de vivre
HURLE ! hurle que tu aimes encore et que c’est tout cette grosse boule au ventre
Qui doit sortir par là et non par le bout du nez ! non je n’irais pas voir la Lune
Je suis assis je songe et j’éponge mes rêves en chausson que je ne porte pas
Comme mon manteau que je ne mets pas et comme mon cœur qui n’est pas revenu
Pas encore ou peut-être jamais plus est-ce une complainte ou une espièglerie
Je ne sais pas mais j’aime à bout de lèvres te le dire elle l’a ton amour sois sûr de ça.
Et tu frottes et tu grattes et tu bredouilles es-tu vraiment sûr
Il n’est de chose que tu puisses laisser aller sans te soucier n’est-ce pas
Pourtant c’est dans le creux de ton cou que je laisse ce bisou
Qui te fait caracoler dans les marches de la grande maison des fantômes
Sois astucieux et prévenu que le soir les monstres sont toujours là
Près à rompre le serment des étoiles et du soleil imagine cette terreur
Et bien c’est le monde – le monde que l’on s’est fait plein de douleur
Moi je suis fatigué de l’horreur des choses tues d’un ennui mortel
Je voudrais de la chanson de la poésie sans raison de la jolie aussi
De la jolie fille dont tout le monde rêve et c’est souvent là muette
Qu’elle revient cette brève image d’Eve enfin d’elle elle l’a ton amour
Crois-moi bien je suis dans le ventre comme on dit l’émotion qui Luit
Ah va ! pas de miracle ici nous sommes des ratures qui allons dératés
Dans une course folle pour la victoire des temps modernes
Je me dis que le monde – le monde – que le monde est ainsi fait
Et que nous y sommes déjà bien beaucoup et affamé d’espérance
Il est temps de s’arrêter et d’oublier les contes de fée ! parce que
Enfin je ne sais pas je me demande je me disperse je me soulève
Comme la terre dans une ardeur de feu volcanique et terrible
Oh ! un soubresaut de volonté avant la faillite de nos corps vieillissants
Ça me bouffe les entrailles de te savoir si chagrin pourquoi pas sept !
Tu voudrais sourire de celle-ci et celle-là elle est la ta réponse écoute
Nous allons sans les talons à petit pas lui murmurer une raison de vivre
HURLE ! hurle que tu aimes encore et que c’est tout cette grosse boule au ventre
Qui doit sortir par là et non par le bout du nez ! non je n’irais pas voir la Lune
Je suis assis je songe et j’éponge mes rêves en chausson que je ne porte pas
Comme mon manteau que je ne mets pas et comme mon cœur qui n’est pas revenu
Pas encore ou peut-être jamais plus est-ce une complainte ou une espièglerie
Je ne sais pas mais j’aime à bout de lèvres te le dire elle l’a ton amour sois sûr de ça.
Re: une petite musique dans la tête
je m'en fous parce que j'avais
j'avais les poches vides et les yeux gigantesques
je ne comptais que mes pieds pour chacun de mes vers
et j'avais une bouteille de vin pour déposer ma bouche
et j'avais - j'avais répété le chemin bien des jours
J'avais j'avoue la drogue comme une sorte de marotte
et je me donnais en spectacle pour amuser la galerie
comme on s'allume le cœur avec un énorme flingue
mais je n'avais pas d'arme pas le droit ni le temps
ni même l'envie j'avais des idées suicidaires tout le temps
et j'avais - j'avais répété bien des fois avant d'y être
Triste chose que les yeux de la mort dans les paroles des gens
et comme je m'en allais avec mon souffre dans l'esprit
je voulais devenir une torche humaine pour éclabousser de lumière
Mais je n'avais pas d'essence de celle qui donne sens à la vie
ni même de briquet ni même de clope ni même rien
J'avais - j'avais répété mais j'oubliais ma prière à l'église
et je cherchais ce que j'avais pour moi mais ni l'un ni l'autre
Alors j'avais pris cette feuille et j'avais écrit comme ça
Mon nom en bas après mon poème et j'avais oublié les mots avec
A que me reste-t-il j'avais déposé dans une librairie
En secret un petit carnet dans le rayon théâtre pour protester
Je voulais y être j'avais des choses à dire mais là je suis fatigué
J'avais pas d'or ni dormi ni même rien à manger
Et J'avais - j'avais répété la même routine sur les rotules des jours
Et maintenant j'ai un toit et une douche j'ai des raisons de vivre
Encore un jour.
j'avais les poches vides et les yeux gigantesques
je ne comptais que mes pieds pour chacun de mes vers
et j'avais une bouteille de vin pour déposer ma bouche
et j'avais - j'avais répété le chemin bien des jours
J'avais j'avoue la drogue comme une sorte de marotte
et je me donnais en spectacle pour amuser la galerie
comme on s'allume le cœur avec un énorme flingue
mais je n'avais pas d'arme pas le droit ni le temps
ni même l'envie j'avais des idées suicidaires tout le temps
et j'avais - j'avais répété bien des fois avant d'y être
Triste chose que les yeux de la mort dans les paroles des gens
et comme je m'en allais avec mon souffre dans l'esprit
je voulais devenir une torche humaine pour éclabousser de lumière
Mais je n'avais pas d'essence de celle qui donne sens à la vie
ni même de briquet ni même de clope ni même rien
J'avais - j'avais répété mais j'oubliais ma prière à l'église
et je cherchais ce que j'avais pour moi mais ni l'un ni l'autre
Alors j'avais pris cette feuille et j'avais écrit comme ça
Mon nom en bas après mon poème et j'avais oublié les mots avec
A que me reste-t-il j'avais déposé dans une librairie
En secret un petit carnet dans le rayon théâtre pour protester
Je voulais y être j'avais des choses à dire mais là je suis fatigué
J'avais pas d'or ni dormi ni même rien à manger
Et J'avais - j'avais répété la même routine sur les rotules des jours
Et maintenant j'ai un toit et une douche j'ai des raisons de vivre
Encore un jour.
Re: une petite musique dans la tête
Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif
Tantôt Street...
Toujours Massif
Re: une petite musique dans la tête
merci pour le sourire ITESS
le chien, la chèvre, le vagabond là tranquille
tous des bêtes des monstres-molossetueux
Devenus chimères et Bellérophons de l'époque
agrippant le temps ennuyeux des saisons amorphes
vaquent à leur occupation des nations volantes
Climat de l'eau et désertion des forts esprits
là rendus tous à l'évidence d'être tout à fait seul
que vas-tu cherchant le trésor dire encore d'inepte
insecte de voyage dans les saturations de la noirceur
vrombissant sur un sommeil de plongeur des mer
aquatique salvation ! morte abysses dévoreuse de l'or
des antiques galions et des promesses de l'aube
Atmosphère liquide et grapillant des grains colombiens
dans leur ardeur de farouche guerrier là la fatigue me prend…
ok je vais leur dire poliment d'aller se faire voir
dans les affres de la vie avant de venir me faire chier
des façons de faire et des vers forts je suis faire
au plus haut du terme de la nature humaine devenir
je ne m'arrête pas non je prends un souffle qui vient de loin
de plus loin que tu puisses te souvenir dans tes rêves d'enfants
quand la cour d'école était le monde pour les bambins armés de caillou
Et que les chiens terrifiés avec leurs crocs pour le soleil
oh ouais j'ai des lyrics qui sont plus dur a tordre que l'air
devient bien celui que tu veux tu ne peux pas tordre la réalité non plus
tes sourires m'ont plu on en reste à se vendre pour des idées neuves
comment vous pouvez imaginer que je vais arrêter pour leur montrer
qui est le plus dingue je suis un flingue armé sur la tempe de la maitresse
parce que j'apprends par la violence du monde que rien ne m'oblige à la prendre
cette route que je n'ai d'ailleurs que fait feu une fois pour toute
arrêter est impossible alors tu vas gouté au vrai truc dingue que tous cherche
Je dis que c'est le début d'un nouveau chapitre et que je me demande le quel
entre le chien la chèvre le vagabond là tranquille tous bêtes des monstres-molossetueuxxxx
tu paries que je sais que je le fais pour voir qui ne l'est pas vraiment
qui veux vraiment l'être tu paries - une fable de cent ans sentant le déjà vu
dans tes rêves enfoirés j'en ai rien a foutre quand je suis sur le clavier
ne me prends pas pour un lapin entre le chien la chèvre le vagabond
bref tout le monde à compris dans cette légende qui est le bon la brute le truand
je m'amuse uniquement
le chien, la chèvre, le vagabond là tranquille
tous des bêtes des monstres-molossetueux
Devenus chimères et Bellérophons de l'époque
agrippant le temps ennuyeux des saisons amorphes
vaquent à leur occupation des nations volantes
Climat de l'eau et désertion des forts esprits
là rendus tous à l'évidence d'être tout à fait seul
que vas-tu cherchant le trésor dire encore d'inepte
insecte de voyage dans les saturations de la noirceur
vrombissant sur un sommeil de plongeur des mer
aquatique salvation ! morte abysses dévoreuse de l'or
des antiques galions et des promesses de l'aube
Atmosphère liquide et grapillant des grains colombiens
dans leur ardeur de farouche guerrier là la fatigue me prend…
ok je vais leur dire poliment d'aller se faire voir
dans les affres de la vie avant de venir me faire chier
des façons de faire et des vers forts je suis faire
au plus haut du terme de la nature humaine devenir
je ne m'arrête pas non je prends un souffle qui vient de loin
de plus loin que tu puisses te souvenir dans tes rêves d'enfants
quand la cour d'école était le monde pour les bambins armés de caillou
Et que les chiens terrifiés avec leurs crocs pour le soleil
oh ouais j'ai des lyrics qui sont plus dur a tordre que l'air
devient bien celui que tu veux tu ne peux pas tordre la réalité non plus
tes sourires m'ont plu on en reste à se vendre pour des idées neuves
comment vous pouvez imaginer que je vais arrêter pour leur montrer
qui est le plus dingue je suis un flingue armé sur la tempe de la maitresse
parce que j'apprends par la violence du monde que rien ne m'oblige à la prendre
cette route que je n'ai d'ailleurs que fait feu une fois pour toute
arrêter est impossible alors tu vas gouté au vrai truc dingue que tous cherche
Je dis que c'est le début d'un nouveau chapitre et que je me demande le quel
entre le chien la chèvre le vagabond là tranquille tous bêtes des monstres-molossetueuxxxx
tu paries que je sais que je le fais pour voir qui ne l'est pas vraiment
qui veux vraiment l'être tu paries - une fable de cent ans sentant le déjà vu
dans tes rêves enfoirés j'en ai rien a foutre quand je suis sur le clavier
ne me prends pas pour un lapin entre le chien la chèvre le vagabond
bref tout le monde à compris dans cette légende qui est le bon la brute le truand
je m'amuse uniquement
Re: une petite musique dans la tête
Musique
Un village, un bal musette, et puis l’accordéon
Bercy a demandé la permission
Sur scène, des demain, bandonéon
Une troupe de danseurs, et l’inévitable chanteur
Vont reprendre à tue-tête, les airs du musette
V’là arrivé Riri et ses rouflaquettes
Le corps cintré dans une jaquette
Va t’il nous faire son numéro de claquette
Mais c’est un tango, avec une Passionnera
Robe ajustée, sur des jambes façonnées, par des bas
Dont la couture est une ligne qui invite, à vous plonger
Mais en attendant de fantasmer
Sur scène ces deux là, ne se marchent pas sur les pieds
Tellement concentré, appliqué, le tango les emporte
C’est leur vie, qu’ils dansent, et les transporte
Moments ou plus rien ne compte, il n’y a plus de honte
La suivante est une java, celle d’après un cha-cha-cha
Sur la scène, se croisent des costumes seyants
Des belles attifaient, façon Michelle Morgan
Quand elle inspirait l’ouvrier, comme le banquier,
Qui se ruaient sur des bords de Marne, ou les guinguettes
Permettaient d’oublier des soucis, ceux qui vous prennent la tête
Ici ils arrivaient, bien décidés, à lever une gisquette
Et perpétuer l’amour du musette comme celui de la fête
L’ambiance, fait se lever des jeunes qui ne connaissaient
Pas ce passé, pourtant pas si lointain, ils kiffent bien
La mode, quand c’est fini, ça recommence, comme la romance
Ils seront alors aux premières loges, quand refleuriront
Ces notes de musique, aux effluves de fragrances
Parés pour danser, entre une teuf techno et un Mambo
Histoire eux aussi, de rivaliser avec succès
Avec la nouvelle lignée, qui voudrait bien les éjecter
Rideau tombé, Bercy a assuré, mieux il a générer
Des idées pour demain, faire revivre des moments
Ou seul compte l’évasion, sans arrières pensées
Le musette, lui, a adoré parler, avec le teuffeur
Qui des demain va mixer et sampler, la musique c’est le pied
Avec comme paroles, des slameurs, des rappeurs
Plus tous ceux présents, le truc c’est de faire fonctionner
La zique avec les accents, et plus si arrangements
Un village, un bal musette, et puis l’accordéon
Bercy a demandé la permission
Sur scène, des demain, bandonéon
Une troupe de danseurs, et l’inévitable chanteur
Vont reprendre à tue-tête, les airs du musette
V’là arrivé Riri et ses rouflaquettes
Le corps cintré dans une jaquette
Va t’il nous faire son numéro de claquette
Mais c’est un tango, avec une Passionnera
Robe ajustée, sur des jambes façonnées, par des bas
Dont la couture est une ligne qui invite, à vous plonger
Mais en attendant de fantasmer
Sur scène ces deux là, ne se marchent pas sur les pieds
Tellement concentré, appliqué, le tango les emporte
C’est leur vie, qu’ils dansent, et les transporte
Moments ou plus rien ne compte, il n’y a plus de honte
La suivante est une java, celle d’après un cha-cha-cha
Sur la scène, se croisent des costumes seyants
Des belles attifaient, façon Michelle Morgan
Quand elle inspirait l’ouvrier, comme le banquier,
Qui se ruaient sur des bords de Marne, ou les guinguettes
Permettaient d’oublier des soucis, ceux qui vous prennent la tête
Ici ils arrivaient, bien décidés, à lever une gisquette
Et perpétuer l’amour du musette comme celui de la fête
L’ambiance, fait se lever des jeunes qui ne connaissaient
Pas ce passé, pourtant pas si lointain, ils kiffent bien
La mode, quand c’est fini, ça recommence, comme la romance
Ils seront alors aux premières loges, quand refleuriront
Ces notes de musique, aux effluves de fragrances
Parés pour danser, entre une teuf techno et un Mambo
Histoire eux aussi, de rivaliser avec succès
Avec la nouvelle lignée, qui voudrait bien les éjecter
Rideau tombé, Bercy a assuré, mieux il a générer
Des idées pour demain, faire revivre des moments
Ou seul compte l’évasion, sans arrières pensées
Le musette, lui, a adoré parler, avec le teuffeur
Qui des demain va mixer et sampler, la musique c’est le pied
Avec comme paroles, des slameurs, des rappeurs
Plus tous ceux présents, le truc c’est de faire fonctionner
La zique avec les accents, et plus si arrangements
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: une petite musique dans la tête
celui qui me parle le plus est "je m'en fous parce que j'avais"
Il faut que je pense à ce que j'avais...
J'aime bien aussi la zique de Nouga
Il faut que je pense à ce que j'avais...
J'aime bien aussi la zique de Nouga
Re: une petite musique dans la tête
Merci a vous
Nouga quand je pense que tu l'as vécu et c'est un tableau que je garderai longtemps en mémoire j'aime beaucoup évidemment.
Tu écris vraiment très bien je pensais au Bukowski du forum et je me disais mais non c'est pas Charles Alain mais en fait si ade l'autre à l'un l'unique un grand merci lunique deux bien entendu ça me donne envie d'écrire aussi une valse forcément a mille temps.
Salut amigo.
Nicole merci j'avais oublié aussi que dans cette période dite j'avais une flamme qui l'emporte sur le reste la poésie des uns et des autres ici même j'étais ailleurs.
Nouga quand je pense que tu l'as vécu et c'est un tableau que je garderai longtemps en mémoire j'aime beaucoup évidemment.
Tu écris vraiment très bien je pensais au Bukowski du forum et je me disais mais non c'est pas Charles Alain mais en fait si ade l'autre à l'un l'unique un grand merci lunique deux bien entendu ça me donne envie d'écrire aussi une valse forcément a mille temps.
Salut amigo.
Nicole merci j'avais oublié aussi que dans cette période dite j'avais une flamme qui l'emporte sur le reste la poésie des uns et des autres ici même j'étais ailleurs.
Re: une petite musique dans la tête
Il y a aussi cette chanson d'un copain:
https://zouick.bandcamp.com/track/ma-muse
https://zouick.bandcamp.com/track/ma-muse
Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif
Tantôt Street...
Toujours Massif
Re: une petite musique dans la tête
c'est du vrai bon travail ce texte très émouvant
Re: une petite musique dans la tête
le joueur de lune
je suis libre mais,
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?
A 43 ans c'est déjà un problème de se le dire
Peut-être que j'écris ça dans l'espoir bizarre
que quelqu'un puisse me convaincre du contraire
Mais je pense que je n'ai pas de grand futur
je hais tout ce qui touche à rendre des comptes
Comme ci les gens devaient être plus fort que moi
Pour moi je suis le meilleur pour faire ma vie
Et puis je dis ça mais je n'ai pas d'enfants de femme
Alors c'est un peu facile j'imagine de se le permettre
quand je regarde ces mots j'ai peur de voir la vérité
En face les autres semblent tellement calme
Comme des vaches dans un champ comme des nuages
Il faudrait que j'arrive à devenir le Soleil
Icare dit-on s'est brûlé les ailes à le vouloir
Mais ce n'est qu'un mythe pour les orgueilleux
Je crois depuis longtemps oui que j'ai de l'orgueil
Je le vois comme une conviction de ce que je suis capable
D'accomplir - mais je n'ai réellement rien fait
rien qui puisse me permettre de me détendre dans mon lit
Parce que si je dors ici c'est que je n'ai nulle part ou être chez moi
bordel qu'est-ce que je vais devenir rien ne peut me le prédire
Je voudrais je crois réaliser ma légende personnelle
et surtout trouver un rendez-vous avec la vie qui vaille la peine
Je ne suis pas fait pour le travail - je n'ai jamais travailler
ou si peu que c'est assez grotesque en fait depuis le temps
Ils m'ont toujours considéré comme un malade en situation de handicap
Et le système m'a formaté comme ça depuis des années des dizaines d'année
un quart de siècle que je mène ma barque sur les tumultes de l'aide sociale
Avec tout ce qu'il y a de mauvais et de bon dans ce genre de deal
je voudrais avoir une utilité au monde et rendre meilleur ma vie
que les gens se disent tiens! lui il a réussi à s'en sortir comme un chef
et si je regarde les choses amicalement c'est déjà pas si mal d'être vivant
debout sur mon bout de ferraille à écrire des poèmes qui parlent aux gens
c'est tout ce que je sais faire et pourtant je ne suis pas un grand orateur
je ne parle pas beaucoup si vous préférez mais j'aime bien parler aux autres
C'est juste que je n'ai rien à dire d'urgent ou d'important
Voilà où j'en suis pour ce qui me concerne je ne suis pas un grand poète
ni même un slameur, je ne participe plus à ce genre de scène et de rencard
L'amour me fait défaut et j'ai pas la chance de dire que je suis moche ou beau
assez banal comme ce tableau qui se perd dans la perspective
alors j'écris de manière maladive mes angoisses et mes espoirs
Je le fais plutôt bien je pense mais je le fais pour rien de pécunier
J'essaye de défendre mon droit d'être ici comme les autres
Et de ne pas me complaire dans une complainte rageuse pour une fois
ce que je hais le plus c'est mon ennui du monde et sans doute un peu moi-même.
est-ce que cela fait de moi une mauvaise personne ou un bon à rien
On verra bien. Carpe Diem comme on dit par chez nous les rêveurs de poésie.
je suis libre mais,
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?
A 43 ans c'est déjà un problème de se le dire
Peut-être que j'écris ça dans l'espoir bizarre
que quelqu'un puisse me convaincre du contraire
Mais je pense que je n'ai pas de grand futur
je hais tout ce qui touche à rendre des comptes
Comme ci les gens devaient être plus fort que moi
Pour moi je suis le meilleur pour faire ma vie
Et puis je dis ça mais je n'ai pas d'enfants de femme
Alors c'est un peu facile j'imagine de se le permettre
quand je regarde ces mots j'ai peur de voir la vérité
En face les autres semblent tellement calme
Comme des vaches dans un champ comme des nuages
Il faudrait que j'arrive à devenir le Soleil
Icare dit-on s'est brûlé les ailes à le vouloir
Mais ce n'est qu'un mythe pour les orgueilleux
Je crois depuis longtemps oui que j'ai de l'orgueil
Je le vois comme une conviction de ce que je suis capable
D'accomplir - mais je n'ai réellement rien fait
rien qui puisse me permettre de me détendre dans mon lit
Parce que si je dors ici c'est que je n'ai nulle part ou être chez moi
bordel qu'est-ce que je vais devenir rien ne peut me le prédire
Je voudrais je crois réaliser ma légende personnelle
et surtout trouver un rendez-vous avec la vie qui vaille la peine
Je ne suis pas fait pour le travail - je n'ai jamais travailler
ou si peu que c'est assez grotesque en fait depuis le temps
Ils m'ont toujours considéré comme un malade en situation de handicap
Et le système m'a formaté comme ça depuis des années des dizaines d'année
un quart de siècle que je mène ma barque sur les tumultes de l'aide sociale
Avec tout ce qu'il y a de mauvais et de bon dans ce genre de deal
je voudrais avoir une utilité au monde et rendre meilleur ma vie
que les gens se disent tiens! lui il a réussi à s'en sortir comme un chef
et si je regarde les choses amicalement c'est déjà pas si mal d'être vivant
debout sur mon bout de ferraille à écrire des poèmes qui parlent aux gens
c'est tout ce que je sais faire et pourtant je ne suis pas un grand orateur
je ne parle pas beaucoup si vous préférez mais j'aime bien parler aux autres
C'est juste que je n'ai rien à dire d'urgent ou d'important
Voilà où j'en suis pour ce qui me concerne je ne suis pas un grand poète
ni même un slameur, je ne participe plus à ce genre de scène et de rencard
L'amour me fait défaut et j'ai pas la chance de dire que je suis moche ou beau
assez banal comme ce tableau qui se perd dans la perspective
alors j'écris de manière maladive mes angoisses et mes espoirs
Je le fais plutôt bien je pense mais je le fais pour rien de pécunier
J'essaye de défendre mon droit d'être ici comme les autres
Et de ne pas me complaire dans une complainte rageuse pour une fois
ce que je hais le plus c'est mon ennui du monde et sans doute un peu moi-même.
est-ce que cela fait de moi une mauvaise personne ou un bon à rien
On verra bien. Carpe Diem comme on dit par chez nous les rêveurs de poésie.