Maintenant je suis aimé, il est temps -
Quelle bataille livré encore
Pourquoi se battre et pour quoi d'autres
Enfin elle dit "s'il vous plait aidez le"
Je ne suis pas sûr de la nature humaine
Ils se moquent de Gaïa mais l'admettent
Aucun jour de grande paix de joie profonde
Sinon dans les marches de la lumière
A trouver le temps comme une clairière
Où tout nos espoirs et promesses s'acheminent
Comme un Vortex, un extraordinaire Vortex
Qui absorbe l'angoisse et l'horreur du monde
Oui - maintenant la lumière questionne mon cœur
Comme pour savoir si je suis prêt à tout
Pour revenir à la puissance de la Vie de l'envie…
Enfin elle dit " tu ne peux pas être là"
Quelques heures que je rumine mon voyage
Loin dans les vagues de l'océan - imaginant d'autres
Là-bas vivant leur merveille sur les rivages
Rêve d'enfant vagabond des rues comment le reconnaitre
J'aime la musique des choses - concrète et singulière
Ma peur devient immense de ce que je vais devenir
Me disant que je n'y arriverai pas - que je ne vois pas
Comme il faut voir - j'ai pourtant cousu tout ces choses
De mes mains pour habiller la lumière de poèmes vivants
Ah tristesse et espoir mince il n'y aura de futur maintenant
J'aurais aimé oui - de toute mon âme de tout mon cœur
Cette valse des gens mais il est temps de redevenir ombre.
La nuit a rempli son panier de Lunes et de Soleils silencieux
Elle brode dans le discours des rêves éveillés une ode délicieuse
Brève et espiègle comme un charme de Faune.
Il ne nous reste rien à dire et pourtant cet appétit d'écrire
Maintenant il faut partir - pour toujours - abrégeant le flot
Je me noie dans un chagrin - faisant sans poème cent et un pas
Lion blessé, cœur de flamme brillant de cri douloureux
Je m'en vais - Mais soudain
Elle dit " retenir l'instant ne tenir qu'à cela, espère"
Comment changer le cours des choses
devenir ce que je voulais ne m'apporte que le chagrin d'avoir aimé.
C'est toujours si difficile de partir
D'oublier le passé de devenir une énergie pure
Présence vague dans mon cou battement dans la tête
Morsures dans le ventre, comme un gosse abandonné
Serrant sur son abdomen une dernière promesse faite.
Si je m'éteins - c'est de n'avoir jamais renoncer à être retrouvé.
passage à vide
Re: passage à vide
Poignante et tragique beauté de tes mots
Re: passage à vide
Nicole a bien saisi ton ressenti bravo poète
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: passage à vide
A chacun sa Bohême