Chant

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Moon2
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Chant

Message par Moon2 »

Il en va de la lumière qui vient
Paisible plaisir de plaire
Grand soleil de la liberté
Ruade des vagues venant
Devenu le premier monde
Dans les plus belles émotions
Voilà enfin venir le spectacle

Nous aurons besoin de la vie
Et d'espoir de couleur courageuse
Gri-gri et feu-follets en pendentif
On attrape un rêve de monde possible
Étendre là nos esprits vers l'infini
Dans l'onde roule des corps amoureux
Je savais le nom de toute les choses
Ils nous le raconte dans le silence

C'est la même cadance des gens
Qui fait bien se porter le monde
Nous en sommes au troisième
De toute les merveilles qui sont
Seront et celles moindres pourtant
Elles sont essentielles
Je parle des plantes et des rivières
C'est temple et ces culières de bois
Tout ce qui nourrit le sourire d'enfant

Maintenant je prends le temps
Jazz Manouche dans le thorax
Je compose l'ode à la maison des fleurs
Soupire de fenêtre a rideau
Donation d'or pour couronner l'amour
Et baume blanc sur les plaies rouges
Nous guerrissont les fauves blèmes
En rentrant des champs de blé
J'écoute s'endormir l'homme blessé

Et tout les astres s'étirent superbes
Dans la nacre noir du ciel l'ange se plaît
Visage de femme qui se surprend à voir
Aller et venir la lente danse des rivages
Que la mer embrasse d'un amour premier
Va là la vigilance et le suspens des dunes
On s'appelle adoré ou mon tendre
Et la nature parle des hommes en vrai
Parfois je voudrais toujours le monde ainsi.
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nicole
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Re: Chant

Message par nicole »

Beau et doux, on voudrait nous aussi le monde ainsi
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Moon2
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Re: Chant

Message par Moon2 »

Bah je ne peux être seul a le rever comme le faire.
J'en suis bien incapable ma chére nicole
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ITESS
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Re: Chant

Message par ITESS »

En effet, c'est beau et doux.

Dans le même ton:
"[...]Sur mon île, il n'y a pas d'emplois,
Aucun patron, aucun magistrat,
Les lois, la police n'existent pas,
Non, sur mon île, on ne travaille pas.[...]
Maint'nant, à chacun, son paradis,
A chacun, son idéal de vie[...]"
Danakil - Mon île
Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif
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Moon2
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Re: Chant

Message par Moon2 »

Long texte en cours d'écriture.


RL-PI

Je suis Killy Cole, ça se mérite, pff ! Ils parlent comme des héritiers, va. Continuez à inventer que vous construisez l’avenir. Vous faites prospérer le papa du papa de ta mère, la grosse vache à lait. On est tous, ici, OK avec ça.
Au moins, moi, je le sais : la pente est savonneuse, la réception, salée, et le saut, périlleux. C’est mieux, la vie, quand on peut être heureux sans se forcer : c’est dans mes gènes. Je vous dérange.
Registre du vieux KAO – Comme un garde-chef de la grande cité, frappe son tampon en remuant de la paperasse jaunie par les siècles oubliés pour attendre le retour du messager dans sa voiture stellaire et l’appétit du miel revient, lui, à la langue plate des fossiles de la mort balbutiante :
_ VENGEZ nos archers, venez canon du boucan caractéristique de l’Enfer ». On entend déjà l’amertume sous l’éclat de l’éperon tambourinant avec ses bottines cruelles pour effondrer le vol des oiseaux. Sinistre travée, vous implorez encore la Paix ;
Elle n’est plus Sens – où est la lumière ? Elle remonte du front le visage sanglant. Sœur cadette BROUHAHA, sois attentive. Ils remuent des connaissances anciennes, digérant la scolastique universitaire, puisque, en réalité, nous ne savons pas grand-chose sur la mythologie cosmique. Cette image représente une baignoire remplie d’étoiles, flottant au-dessus du paysage terrestre, évoquant ainsi un passé lointain. Les siècles marquants et moins mémorables nous impressionnent toujours.
Traversés par cette image, les hommes ne cherchent tous qu’à être vus, entendus, goûtés, sentis, touchés par le visage imperturbable de la grâce divine. Mettez-vous en branle comme tout aujourd’hui flambe, c’est une urgence sociale, notre spiritualité de larves sous spiritueux croissant et devenant pour tout brûler. Hantés, tous, par la lave joyeuse. Éruption de la volonté insensible aux âmes. Avec mes mots, qui s’envolent comme des flèches d’un dragon céleste, je déverse une pluie de salives et je fais trembler les montagnes depuis leurs racines, dans les neiges éternelles grises et amères. Mon tourment est majeur vers le ciel luisant de ces folles grandes verbeuses et ridicules précieuses devant mon souffle de monstre conté cent fois comme on affine le fromage des porcs du camembert dans la trachée.
Par le haut vers, le bas des visages ahuris tombent, le fait de poèmes croisés de feu et de la glace froide de l’Islande Rythmique ! Clé des portes de l’Hadès, fournaise givrée où Bjork et la poésie païenne couronnent les fjords inexplorés, trésor des noces de sang vikings. Voyez tout autre gouffre pour perturbés, ici grandit l’exactitude du grondement des pôles magnétiques. La sensation grisante est un instrument de cigales nerveuses et autres criquets artistes peintre du trémolo.

Tous ayant obtenu leur diplôme dans des forces spéciales et des soirées hip-hop endiablées, les ténèbres et l’éveil se mélangent dans un cocktail explosif : Molotov. L’esprit de Fat Cap, sous forme de bombe, se dresse fièrement, empreint de la fougue d’un apprenti disciple aux limites de la littérature. Attitude de vainqueur et altitude de l’aiglon royal, je gamberge pour faire le bilan des poèmes et du shit/vodka/crème glacée… Dreamers depuis Bowie je flotte dans la matrice, mon esprit nomade en quête d’un corps impatient, de renaitre et d’entrevoir dans l’absolu ses versants que sont l’alpha et l’oméga.

Un Intérieur cuir, fraîche soirée, on roule sur du NAS, en quittant le cockpit de l’engin pour une nuit classée chaude au milieu des couleurs fauves de nos jungles urbaines. La nuit tend le verre, je bois aux morts et je fais feu dans les astres avec mon colt - Killy Cole, estampillé sur rivière de diamant brut, qui servent de tapis à mon voyage en moonwalk - plus j’écris plus j’éclaire ! forme d’énergie motrice moderne avec son côté jazzy. Basses et piano à l’appui, contre le siège, un fusil à pompe chaloupé comme les hanches nerveuses d’une stripteaseuse.

Les rues tissent un grand masque de silence au passage de la cargaison sur le carrefour un acheteur de temps impartis aux autres, fraude avec l’éternité. Tous veulent faire comme, mais ils mélangent leurs culs aux autorités. Mon cerveau est assez formé pour être responsable, j’ai 16 ans, et je cours après le succès vital pour les femmes viscérales. Ma colonne vertébrale est une écriture aléatoire, on est venu pour partir loin des trottoirs dans les étoiles d’un boulevard musical.

Je rape déjà et je flingue le papier de contrebande avec les potes. Puis c'est de la baise sans capote et des rires de Capi ,on chapeaute une tuerie sur vinyle en braquant bic et micro, c’est devenu une légende urbaine au cul d’un camion-boucherie à esquiver les flics en ronde le sourire aux lèvres. Pour traverser ça, il faut des rêves plus grands et hauts que la Défense qui offense l’enfance de l’Art avec les devoirs et leurs droits sales, comme le doigt de pédophiles fatigués. Je suis Killy Cole aux mambos dans mon labo je songe et colle mes mots sur l’Etretat de nos jeunesses aspirantes au meilleur des mondes.

Oui, nous sommes des rêveurs fous, prêts à tous les combats pour les atteindre. Franchement, est-ce la peine de le dire ? Vraiment, je n’y vois que de la force, parce que personne ne nous encourage. Peu d’alliés sont là pour combattre notre solitude maladive, qui grandit dans nos cœurs jumeaux. Je veux accomplir de bonnes actions, mais tout me ramène à la Crève. Parfois, je peux même redevenir méchant…

Pourtant, je regarde ces yeux, je cherche innocent sans doute, une pointe d’humanité dedans, mais les gens sont persuadés d’être très pauvres et malheureux. Merde ! il me faudrait une arme pour tuer la douleur qui voile ces yeux d’un grand mensonge violent, sur leur propre vie. Mais, ils ne veulent pas l’admettre, je ne sais pas quoi faire, alors j’écris sur ce cahier qui parle de mes fragments noirs de suies d’une âme motorisée relatant des années de frustration difficile que je vis depuis trop longtemps.

Jah sans gym, c’est de la fumée. Respire cette vraie naissance pure, nous attachons des hommes pour nous sentir moins apeurés et plus libres grâce au pouvoir des chaines, mais nous savons que ça ne donne pas de résultats, alors on les enchaine à la drogue et à la pauvreté. Certains croient que c’est le pouvoir du diable, tandis que d’autres sages disent que c’est la vie que tu veux ?
Tous se mettent en péril pour le vivre, ce rêve qui attaque la justice du ciel et de ces hommes trop prétentieux. L’orgueil gonfle leurs paroles d’une haine graisseuse qui me pousse à les traiter de porcs sales. Je ne construis pas de pont vers leur violence, leur vide, leur viol de conscience et leur vol d’identité. Je ne tire aucune leçon d’eux, je danse sous l’ouragan de leurs tourments, transcendé comme un derviche qui rit de ma vision de celui qui trahit sa parole en sachant que je suis encore capable de le faire. Pire encore, cette dualité entre l’ordre et la critique est devenue mon quotidien. Parce qu’on ne peut tout accepter de l’image qu’ils veulent que je porte un TYPE PAUME…

Je ne vois que des choses tristes étant un esprit éveillé et cette peine me pèse et c’est une injustice pour mes semblables, il me semble. Nous valons mieux que tout ça. Je voudrais que tous s’unissent à l’unisson pour fumer sur cette bonne vieille pipe appelée Calumet. J’ai allumé je ne sais combien de fanaux, mais je n’ai que des cris d’insulte en échange, comme si un homme qui me tire dessus appelait à l’aide le voisinage, pour m’assassiner aussi. Alors j’espère ouvrir des yeux avec les mots que je chante pour l’humanité que j’aime pour l’homme que tu es ou la femme que tu deviens. Je suis par nature fait de l’amour pour mon prochain et plus que tout je suis fait de l’amour de mon prochain, mais je ne partage pas ce pouvoir, richesse à l’état pur, avec cette bourgeoisie de malentendant qui ont renié la voix de la Terre nourricière. Alors je parle dans mes mains comme une prière de l’amour, pour qu’ils ne voient pas mon vrai sourire. Je la fais battre, cette musique mystique qui relie tout le monde à la grande balance des étoiles protectrices. Donne-moi un stylo et un micro. Je vais chanter une chanson et rendre cette vérité agréable. Elle concerne un voyou clean qui combat une autorité élitiste et corrompue.

Je suis Killy Cole autour de la fusée qu’on se partage, nous sommes une brusque interruption des écrans.

Tel est mon Crack face au crakers cravatés vendeur de la cruauté. Laisse moi le temps de les assassiner sous cette lune fille-mère d’un ciel du dernier des siècles, première d’un nouveau cycle, socle de ma pensée libérée. Sur leur trône de certitude, j’abrège je ne suis pas de ces tristes sirs, bougres désenchantés par la crise qui creusent leur tombeaux avec des pelles en or. Je parle au nom de la lumière bienfaitrice : la vraie connaissance de l’homme. Déjà j’ai compris que Dieu ne se cache pas Et il attaque de front comme le soleil plombe le paysage estival où l’amour fait des vagues longues et astucieuses le temps de se dire au revoir ou ADIEU. Ce soleil divin qui fait des visages de mères et des aventures drôles de gosses au parc, cette lumière qui sillonne les rues de la perdition comme un ange gardien pose un éclat dans une écuelle et promets une belle journée. Dieu est cosmopolite et cosmique et comique et dieu se rit de la mort et ne se soumet jamais comme un braillard il éclaire tout et tout le temps, livrant une partie sans défaut, mais le Mal lui faute pour me blesser, parce qu’on ne peut atteindre Dieu que par l’amour et l’envie. Et c’est une illusion maléfique de croire que ces blessures sifflantes vont me ralentir, au contraire je suis sur la bonne voie et ma foi est mémorable elle est aussi vaste que le livre du monde aussi près de l’épée de dieu que la grande GARDE héroïque du Roi des Rois. Et puis si il y a épreuve c’est qu’il y a raison à ma déroute dans ce combat spirituel que je livre sincèrement et correctement. Je délivre des esclaves qui voient un moyen d’éteindre les galaxies noires et je trouve de la Force et je mesure la dimension d’une intelligence supérieure qui fomente une révolte du silence et des enfants du bâillon. La nécessité du Mal repose sur notre soumission, il faut y voir le vrai mensonge qui donne raison à la puissance du vivant. C’est notre labeur qui sert la main qui bat ou la main qui redresse et toutes deux sont difficiles à prendre. Mais par de là la montagne de leur citadelle, j’entends ceux qui marchent venir avec l’essence sacrée de ceux qui rêvent. Il faut faire commerce de cette grande humanité disent les francs-maçons perdus, je crois moi qu’il faut la célébrer dans un culte de la Force et de l’Esprit indéfectiblement liés l’un à l’autre. Comme l’est la Lune et le Soleil.

Seconde minute note de partition jazz hiphop scénario brisé des cœur introvertis par le silence qui habite l’espace scénique. Disparaitre ou se soulever là est le dilemme terrestre et humain face à la mort murmurante qui je le crois gouverne les esprits fragiles qui s’attache à leur nature de charognards, l’esprit incapable de s’élever au dela de leur viande et de leur reproduction vide de sens. Sinon pour glapir et manger. Ventre sur patte à la cruauté d’une nature aveugle. Au dela du ciel et son désert ils font Anges les B-52 nuageux de flamme et de napalm pour détruire Singapour ou Berlin ou Gaza. Mais la musique dans le mot de Dieu résonne invariable partition sûre. Ecoutez.
Ils nous font oublier les vrais tenants et aboutissement de la seconde guerre mondiale c’est le contrôle global qui remplace Dieu chez les Laïques trouvant dans la mort et l’esclavage des esprits le moyen de tenir le peuple par la force. Et dans l’interstice traverse ma résistance éduquée par la production de la weed révélatrice de la drogue en général, parce que je m’échappe du carcan par cette vie crapuleuse qui fait une sorte de conduit pour la grande évasion. Mais comme une punaise de lit je deviens invasion de frappe réfléchies frères quand j’écris en remontant par le tunnel dans les pièges d’une histoire qu’ils passent au silence dans la machine à servir la propagande monstrueuse que l’homme est une bête humaine. Je veux m’échapper de cette mort désassemblée.
J’ai, tu sais, loin de ces murs gris, j’ai là-bas vu naitre ouais la lumière somptueuse du jour sur les pente verdoyantes au bout de toute les routes et décousu le fil de la pensée comme une vieille mitaine d’acier pour écrire mon voyage adoré sur les arpents fluctuants de mes propres démons et j’ai retrouvé dans une grande perdition le langage des astres et la fumée vivante des fourmis de la terre première sortant de toutes les cavitésdu sol comme les mots sortaient de mes mainsfébriles portées d’une euphorie légère.
Et bien que mon sourire fut encore bileux, mes dérives majestueuses m’ammenèrent à l’amour et au promesses d’un futur que je parcours, j’avais 20 ans et je voyais le monde devenir un monstre. Et qu’il fallait suivre la fluctuation comme on entre dans la Foi, et bordel j’étais inconscient de l’homme que j’étais et incapable de tenir en respect cette énergie nouvelle. Je baigne dedans je me demande juste si nous sommes nombreux à la ressentir dans l’antre de ma solitude monotone.

Il y a une guerre de l’ombre…..
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nouga
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Re: Chant

Message par nouga »

la guerre sort de l'ombre quand les humains redeviennent des monstres

Chants/champs

Chant des sirènes
Appel de l’eau
Nu sans maillot
Et passe la murène

Champs d’automne
Milliers d’asticots
Trop c’est trop
Prière à la Madone

Champs de labour
Heures sans poses
Labeur en prose
Paysages de contours

Chant du coq
Aurore boréale
Ambiance minérale
Et désirs en stock

Chant du cygne
Départ vers ailleurs
Insondables peurs
L’humain se signe

Champs de bataille
Honte de la nation
Ode à la déraison
Là-bas sous la mitraille

Champ d’honneur
La mort s’éternise
Même à Venise
Le temps est voleur

Chants guerriers
Combats sans merci
Adieux les vies
Et pleurs au foyer

Champs de ruines
Fumerolles et relents
D’un gâchis évident
L’avenir bruine

Chant du rossignol
Cerisiers en fleur
Instants bonheur
Nouveaux jeux de rôles
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
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