Ainsi cela commence sur une invariable musique
tout à fait nécessaire -la musique
Elle habite nos corps ondulant et ondulés
elle déshabille notre peau variée et magnifiée par la chaleur
et cette chaleur humaine est seule maitresse du désir
dans ce qu'il est mouvement élan dit-on un élan soudain
un désir profond qui nous pousse à danser et danser encore
C'est cette musique de danse que je souhaite pour mon recueil
nous y parlerons de l'amour d'abord désertique et froid
comme une rue où rien ne se passe avant que Soudain
nous évoquerons ainsi la soudaineté et l'immatériel
parce qu'ils ont pour eux la nature de l'âme
le précipice des consciences extraordinaire notion que l'âme
Nous irons enfin faire des chansons de braves et de peuple
Des grandes victoires et des grands vides nous parlerons de Peuplades
Incertaines celles qui dorment et rêvent comme celles qui marchent
Et mon impatience est devenu une sorte de mère bienveillante
qui me pousse à jouer mais me commande de ne pas tout dire comme ça
Puis soudain la musique dansante revient à la charge
Derrière la grande porte et l'air métallique des notes de la machine
pianotent follement leur appétit de tout ce qui a sens à nos yeux
Le chemin de l'âme l'empire de l'amour sa grande ouverture
Tu l'entends qui vient gravir les parois rugueuses de la vieille maison
et s’agglutiner comme un feu dans le foyer de nos rêveries et contes tardifs
Comme je suis heureux de tous vous revoir maintenant écoutez tous l'histoire
C'était un homme charmant qui voulait pour avenir une carrière
Assez ordinaire dans le milieu du spectacle un genre de régisseur
Il travaillait plutôt dur et constater que le monde du spectacle
était une grande œuvre géniale pour celui qui se penche à la balustrade
Il se disait combien d'extraordinaire voyage il avait pu faire ici
Dans les danses, les chants, les chœurs des troupes qui s'égalaient les unes les autres
Et tout son cœur était en fête à chaque retrouvaille avec la Musique
La musique de la vie qui entre par ces murs et se transforme en aventure
Rocambolesque romantique sacrée même classique vaudeville et autres farces
Et tout ses sens exultaient de participer au théâtre des rêves et de la magie
Il s'enchantait de tout et tout était merveille et splendeur comme un miracle
C'est bien ça certain soir tenait du miracle et ils applaudissaient plus fort
Et les comédiens riaient et la salle bondée tremblait certain soir
A comme la vie là-bas était un vrai cadeau il s'en souvenait comme d'un autre pays
Dans un autre monde un autre jour où les choses ne sont jamais tout à fait les mêmes
Il est mort avec ce théâtre là et cette appétit de la vie
Tout alors c'est guindé et le théâtre est mort aussi
Parce que ce sont ces hommes là qui font que la magie opère
Il n'aimait pas les morales mais il fallait une chute
Quelques pas désuet sur la scène dans une nuit bouleversée par l'amour
une troupe de rat a pris le théâtre pour empire
Et joue sur la musique des derniers hommes ceux qui rêvent en marchant.
la musique PIGS PINK FLYOD
https://youtu.be/gZM1WQKwpl0?si=9hmW_DMwc4S1qkY6