on fait mieux
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alerte verte
ITESS MOONZ
Nous sommes des milliards et des milliards d'êtres vivants.
Animal ou végétal, création du Tout Puissant.
On nous a tous donné une âme en arrivant.
Ensemble, ces âmes obéissent à un fonctionnement.
Une conscience invisible émerge; celle de Gaïa.
Une symbiose née de l’Alpha et de l’Oméga.
Fatiguée, la Terre fait bouillir son magma,
Nous dit de partir en bouleversant le climat.
Syllabes enchantées jouer vos notes et accords qui emplissent l’air
Attrapée la lumière calme d’un jour nouveau sous l’astre solaire
Nos promesses sont des feuilles mortes qui dansent au vent
Et les heures emmitouflées dans l’automne nous allons en tanguant
Cherchant entre certitude et besoin, nous trouvant insignifiants
Mais ce n’est qu’une vision parce que nous sommes vivants
Et il n’y a pas de quantité ou de qualitatif, pas de khalife ou de critères
Nous sommes ce que nous emmenons vers les rêves pour la Terre
Nous sommes des enfants capricieux, hypocrites.
Et notre mère nous voit comme des parasites.
Nous la bouffe de l’intérieur de façon illicite.
Qu’elle nous détruise. C’est peut-être tout ce qu’on mérite.
Trop d’espèce, trop de race ont déjà disparu.
Trop de végétation a été abattue.
Arrêtons de scier la branche. Nous sommes dessus.
Vous pensez avoir tout vu mais ce n’est qu’un début.
GAÏA, est mère de nos voyages dans l’univers, elle n’est pas que pétrole et fer
On force le monde à croire que nous sommes sur une usine
Mais c’est pour nous vendre l’idée que nous sommes des bêtes dans la bruine
La brume humidifie ma peau et le soleil là-bas nourrit toutes les fleurs
Toutes les édifices qu’ils prétendent naturelle ou même extraordinaire
Ne se compare même pas à la couleur de l’hiver et les nuances de la nuit.
GAÏA est la ligne de main qui accompagne l’amour et la fin sans un bruit
Les empires d’hier sont les ruines d’aujourd’hui.
Avec le temps, nous devrions être aguerris.
Au lieu de ça, nous poursuivons dans notre connerie.
Nous comprendrons trop tard, une fois anéantis.
C’est ce qu’il s’est passé avec les Néphilims.
Du Grand Déluge, ils en sont les grandes victimes.
Rester neutre, observer sans agir est un crime.
Gaïa passe avant nous. C’est plus que légitime.
C’est juste là, et partout d’ici, je contemple l’aube s’élancée sur la route
Et là où je doute, la chaleur douce du soleil apaise les pensées.
C’est un Monde lointain que ces poèmes que j’aime des vieux poètes
Qui se demande à quoi ressemble la romance avec une plume et de l’encre
Alors Gaïa s’agrippe à moi et m’incline le cœur devant des pierres
Parce que nous sommes fait pour transcrire le monde à la lumière
D’une journée belle entre certitude et besoin, nous trouvant insignifiants
Les choses m’apaisent parfois, et je m’assoie devant l’étrange monde du vivant
Dring, dring, sonne l'alerte.
C'est pas l'alerte rouge. C'est l'alerte verte.
Dring, dring, sonne l'alerte.
Tous ensemble, sauvons la planète.
L’heure est grave. Personne ne viendra pour nous aider.
Ce coup-ci, il n’y aura pas d’Arche de Noé.
Donc plus de demi-mesure. Il faut se bouger.
Faisons-le pour nos enfants, pour nos héritiers.
Nous devons assumer et réparer nos erreurs.
Nous sommes nos agresseurs. Soyons aussi nos sauveurs.
Pensons ensemble comment panser toutes les douleurs.
Chaque bonne action peut redonner un peu de couleur.