L'atelier d'écriture de ma commune
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Oh, très joli ! Il a le mot juste, Gauvain Sers ! Merci Sylvie
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
(Je partage ici, dans l'espoir que vous soyez tentés de faire le même exercice, pas pour être spécialement lue)
Il fallait faire un texte avec les mots : enfant, rivière, baleine, ombre, embrasser, casquette, café, mystère
L'enfant dort sur le hamac du jardin, dans la chaleur de l'été
L'enfant rêve.
Il rêve qu'une rivière le mène à l'océan où pullulent toutes sortes de créatures marines.
L'enfant rêve d'une baleine blanche qui chante en passant sous sa barque, ombre immense et majestueuse.
l'enfant rêve qu'il danse avec la baleine, ils tournent ensemble lentement dans l'eau, et des raies et des dauphins se joignent à eux, loin de la surface, dans un monde doux et clos, où rien de mal ne pourrait arriver.
Dans le jardin où est le hamac où dort l'enfant, sa mère a fini son café. Elle sourit et se penche sur le mystère du rêve de l'enfant. Elle sent qu'il est parti loin d'elle, loin du jardin calme, loin de cet après midi d'été.
Elle le trouve très beau, son fils, son tout petit.
Elle se penche pour l'embrasser et repositionner sa casquette car le soleil tourne. Elle sourit toujours et reprend son livre, Moby Dick de Melville.
Et finalement, la mère et l'enfant ne sont pas si éloignés l'un de l'autre, leurs univers se rejoignent
Il fallait faire un texte avec les mots : enfant, rivière, baleine, ombre, embrasser, casquette, café, mystère
L'enfant dort sur le hamac du jardin, dans la chaleur de l'été
L'enfant rêve.
Il rêve qu'une rivière le mène à l'océan où pullulent toutes sortes de créatures marines.
L'enfant rêve d'une baleine blanche qui chante en passant sous sa barque, ombre immense et majestueuse.
l'enfant rêve qu'il danse avec la baleine, ils tournent ensemble lentement dans l'eau, et des raies et des dauphins se joignent à eux, loin de la surface, dans un monde doux et clos, où rien de mal ne pourrait arriver.
Dans le jardin où est le hamac où dort l'enfant, sa mère a fini son café. Elle sourit et se penche sur le mystère du rêve de l'enfant. Elle sent qu'il est parti loin d'elle, loin du jardin calme, loin de cet après midi d'été.
Elle le trouve très beau, son fils, son tout petit.
Elle se penche pour l'embrasser et repositionner sa casquette car le soleil tourne. Elle sourit toujours et reprend son livre, Moby Dick de Melville.
Et finalement, la mère et l'enfant ne sont pas si éloignés l'un de l'autre, leurs univers se rejoignent
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
C'est toujours un plaisir de te lire nicole ! je vais essayer de m'y coller dès que je peux !
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Je me souviens de la RIVIERE, celle où on s'y baignait lorsque j'étais ENFANT, la chaleur réchauffait tant les galets, qu'il nous fallait l 'OMBRE des chênes pour un peu de rafraichissement.Quand je restais trop longtemps au soleil, ma mère me mettait une CASQUETTE sur la tête, et ne manquait pas de m' EMBRASSER, tout en buvant son CAFE. J'avais beau nager sous l'eau, pas une BALEINE à l'horizon ! ... Je les ai cherchées un moment, pendant plusieurs étés de suite... C'est resté longtemps un MYSTERE pour moi.. Et puis j'ai grandi... Et j'ai compris...
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Ohhh Très joli ! Bravo à toi
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Il fallait écrire ce qu'on voulait sur une couleur au choix:
il était une fois un monde blanc et plat, uniforme et triste. Un blanc aussi épais que le plus épais des brouillards, un monde sans relief ni vie. Années après années, le blanc, le vide.
Un jour pourtant, le blanc se déchira et un peu de gris apparu : un gris très léger. On n'était pas sûrs de ce qu'on voyait.
Et soudain, le gris vira au noir en tirant un trait horizontal, et soudain le sol fut.
Puis des traits verticaux apparurent et des troncs surgirent et prirent vie.
Peu à peu, le monde se dessinait sous nos yeux. Des traits, des ombres, du noir fondant. Et noir d'encre, à plats épais, esquisses et jets formant en creux le monde.
Noir acéré d'épines, noir moelleux et douceur de velours.
On ne verrait pas les étoiles sans l'épaisseur du noir. C'est l'ombre qui donne de la valeur aux choses. C'est le noir qui dessine le monde et le trait de graphite qui forme les mots sur la page blanche. Ils n'existeraient pas l'un sans l'autre.
il était une fois un monde blanc et plat, uniforme et triste. Un blanc aussi épais que le plus épais des brouillards, un monde sans relief ni vie. Années après années, le blanc, le vide.
Un jour pourtant, le blanc se déchira et un peu de gris apparu : un gris très léger. On n'était pas sûrs de ce qu'on voyait.
Et soudain, le gris vira au noir en tirant un trait horizontal, et soudain le sol fut.
Puis des traits verticaux apparurent et des troncs surgirent et prirent vie.
Peu à peu, le monde se dessinait sous nos yeux. Des traits, des ombres, du noir fondant. Et noir d'encre, à plats épais, esquisses et jets formant en creux le monde.
Noir acéré d'épines, noir moelleux et douceur de velours.
On ne verrait pas les étoiles sans l'épaisseur du noir. C'est l'ombre qui donne de la valeur aux choses. C'est le noir qui dessine le monde et le trait de graphite qui forme les mots sur la page blanche. Ils n'existeraient pas l'un sans l'autre.
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Très joli !!!
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Ca fait longtemps que je n'ai pas posté ici
Il fallait faire un texte avec le plus de mots commençant pas le son "si"
"Sire, dit Sidonie, une sieste vous siérait-elle ?
Surement, dit le sire. Je dormirait ci-après, le civet à la ciboule était trop copieux, j'ai l'estomac comme un silex. Un peu de citron me siérait aussi, s'il vous plait. Et sans cigüe ni cyanure, si possible, merci !"
Sitôt dit sitôt fait, Sidonie siffle Sylvette, qui vient aussitôt, la citronnade déjà prête dans un verre à sirop.
Ainsi sirote le sire, puis il s'allonge pour la sieste sous les cimaises de sa chambre, décorées de cyclamens, de cistes et de sycomores, et de quelques cyprès que le sire trouve sinistres.
S'il le signale, on lui dira de cesser ses simagrées, alors le sire garde le silence et se concentre sur les six sirènes aux si sidérantes silhouettes sexys.
Il fallait faire un texte avec le plus de mots commençant pas le son "si"
"Sire, dit Sidonie, une sieste vous siérait-elle ?
Surement, dit le sire. Je dormirait ci-après, le civet à la ciboule était trop copieux, j'ai l'estomac comme un silex. Un peu de citron me siérait aussi, s'il vous plait. Et sans cigüe ni cyanure, si possible, merci !"
Sitôt dit sitôt fait, Sidonie siffle Sylvette, qui vient aussitôt, la citronnade déjà prête dans un verre à sirop.
Ainsi sirote le sire, puis il s'allonge pour la sieste sous les cimaises de sa chambre, décorées de cyclamens, de cistes et de sycomores, et de quelques cyprès que le sire trouve sinistres.
S'il le signale, on lui dira de cesser ses simagrées, alors le sire garde le silence et se concentre sur les six sirènes aux si sidérantes silhouettes sexys.
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
Sidérant ou si drôle
La ciguë et le cyanure m'ont fait sourire
Ça siffle joyeux brave scie-colle
La ciguë et le cyanure m'ont fait sourire
Ça siffle joyeux brave scie-colle
[link]www.poezy.fr[/link]
Re: L'atelier d'écriture de ma commune
ci dessus un texte sidérant
sinécure, ou sciemment
cible des lecteurs dans son sillage
silence on relis encore scie-colle
sinécure, ou sciemment
cible des lecteurs dans son sillage
silence on relis encore scie-colle
"les états dâmes sont des lapsus incertains"