Forum Grand Corps Malade

1.
où est-ce que tu étais quand j'avais froid et mal
quand la mort s'invitait dans mon étable
Toi herculéenne raison sur tout qu'à tu fais
R - et si j'étais mort et si … R - ne vante pas mon trait
Ne chante pas ma poésie ce que j'ai vécu tu l'ignores
Tu fais semblant tu t'achètes du temps en pleurant
Que je suis responsable et que je n'avais qu'à faire attention
Mais qu'aie je fais sinon écrire des poèmes sans raison
Que tu te félicites d'être l'instigatrice la manœuvre
J'ai porté plus que trois fois le monde dans une larme
Et tu n'as jamais été là pour sécher ces larmes que tu réclames
Parce qu'il est évident que je pleure et que tu étais absente.

2.
Non que tu ne saches pas le dire comme il faut
Mais ce n'est pas nécessaire de le dire tout simplement
Parce que tu ne sais pas de quoi tu parles dans ta folie
et tes yeux sont devenus comme des piques à glace
Les bas instincts ont la dent dure et tu as une rage dedans
Une rage que tu ne t'expliques pas et tu t'en désintéresses
Parce que tu as peur de connaitre la vérité qui coule de source
Bois tous les chagrins broie tout le noir que tu veux
Tu ne retireras jamais cette écharde qui transperce ronge et tue
L'immortalité à pour elle l'ennui, la vie est une douleur
Quelle affreuse image que tu te fais du monde qui t'entoure
Comme si tu n'avais jamais ressenti autre chose et tu mentiras
Tu mentiras tu mentiras parce qu'en vrai tu ne sais rien du tout
Parce que tu écris tu crois comprendre ce qui fait les choses
Et comment elles se défont ce que tu crains c'est de mourir
Mourir mourir dans l'ignorance et l'indifférence et pourtant
Tu fais tout pour disparaitre le plus possible derrière ton masque
Comme si c'était un vase vide va vaurien vas-y bien
Tu ne sauras jamais toute l'histoire - tu n'en as pas voulu
Ta folie est maladive ta raison est complètement affectée
C'est comme ci tu souffrais d'une rage de dent totalement focus dessus
Et maintenant dis toi que tu es raison ou tord tu pourras chercher
Chercher chercher une réponse pour te guérir de ce mal atroce
Tu n'as jamais cru bon de dire les choses comme elles le devaient
Tu ne fais que transformer les choses et les mots l'un plus qu'un autre
Mais on ne dupe pas Dieu et c'est lui qui est le responsable invariablement
Et si tu ne crois pas que j'ai vu juste tu peux aller en enfer.

3.
Rien ici ne va vraiment
la brèche des yeux est comble
Je chasse mon ombre
Sur la terre entière
que j'ai parcouru en rêve
toutes destinations pour refuges
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
pourquoi cela serait il différent du piano
dont tu te joues plus que tu ne joues
il faut admettre et advienne qui pourra
Mon cœur est atrophié
l'amour n'est pas pour moi
je suis partie des estropiés des déchets
D'une humanité déficiente


Je veux dire de la poésie neuve
Du Jazz français mais ça n'existe pas
On dit… De la chanson Française
je me suis absenté de tout
pour renaitre
j'ai vu dieu dans le reflet de mon miroir
dit le mec audacieux en souriant
MAis on ne rit pas de Dieu
Sous peine d'être pris d'éternité
Comme je voudrais mourir
Je voudrais mourir
Mais pour le Fun
Vivre est une bonne solution

IN VINO VERITAS

vivre avec

vivre avec semble suspect
verrue dans une vie ratée
sur fond de culpabilité
a quand l'heure des regrets

est-ce la cloche qui sonne

vivre avec sans regret
insouciant même en pensées
au gré de journées
ou vivre a sa dualité

est-ce l'écho qui résonne

vivre avec , en parler
dire ses vérités
celles souvent cachées
au creux d'un oreiller

est-ce le bruit qui court

vivre avec, sans affirmer
le son du méfait
par l'odeur alléchée
dans un champ labouré

est-ce l'éclat d'un jour

vivre avec, comme défi
l'oubli serait l'ombre
d'un éden si sombre
on entendrait l'hallali

est-ce un regard qui vexe

vivre avec sans jamais
imaginer autre chose
que la douleur qui impose
d'avoir des mots aimés

est-ce une vision complexe

vivre avec, pour toujours
miroir aux alouettes
ou simple geste
d'un quotidien avec détours

est-ce la conscience qui s'éveille

Vivre sans au point de vivre avec
C'est comme la muse D'anna Akhmatova
Qui pose cette question a la muse
Est-ce toi qui a dit l'enfer a Dante
Ce a quoi la muse répond c'est moi

Des muses nous en avons tous toutes
Mais je suis fatigué et orgueilleux
J'ai une rage de dent pour de vrai
Et j'ai lu toutes la nuit et écrit et dit
Crois moi ou non ça m'a laver de ma douleur

Si les mots soignent oui mais il faut parfois
Faire couler la mauvaise encre
J'aurais dû laisser dans ma corbeille
Un tas de choses a commencer par FUEL.

BON BAISER DE RUSE

4

il y a parce qu'il y avait alors il y aura - fonctionnalité du temps
C'est important - c'est des trucs entre nous pour nous retrouver
Tu t'éveilles bien tard nous en sommes navré et tu veilles tard camarade
non tu ne sais pas - comment le pourrais tu on ne t'as jamais appris
Strate par strate comme on épluche un oignon menu de la nuit des larmes salés
La peine ne me fait plus rien je cohabite avec la douleur
Mais j'ignore c'est vrai qui vous êtes - Etes-vous les poètes ?
Il y a de ça - les muses alors? si tu le sais pourquoi tu te le demandes ?
on ne répond pas par des questions mais c'est une bonne façon de commencer

Je dois vivre dans une autre dimension de l'univers connu
Mais qu'en connait-on? rien de plus que ce que notre esprit peut admettre
L'univers le temps leur fonction ne m'interesse pas ou plus
La plaie dans mon cœur fait des abcès affreux
C'est quand meme un comble que j'ai mal au dents après de nuit de lecture à haute voix
J'ai dû lire en faisant des fautes et je me suis fait mal au d'dans

Trois euros pour rattraper le retard
Des litres sous le volant des explosions cinéma
Du travers de porc et des lentilles mijotées façon
Rêve de grand chef indien une plume sur les yeux morts
La mort la mort est un moment où l'on se dit
qu'après on souffrira moins ou plus
je me demande si ça en faut la peine
d'écrire sur la mort, la mort, la mort
La merde le lierre les entraves de la société
Le couronnement des forts la logique du chaos
Les brumisateurs à 4 euros et la paille dans le sirop
Mes yeux qui m'piquent le temps qui court à sa perte
Je perds un temps de sommeil par mots insomniaques
Je suis le syphon d'une baignoire pleine d'encre
Et je schtroumpf joyeusement avec ma douleur.

5. moralité


il faut que la noirceur se gonfle atrocement
pour briller enfin soulagée de sa brume lourde
au couteau le peintre gratte des étoiles
au soir les gosses perdus boivent en fond de salle
au château le roi et la reine honore la couche
Au ciel les morts remuent dans le mystère astral
au lit les enfants doux et blond rêve d'un autre monde
Il faut des miracles et la miséricorde des légendes
pour imaginer ne serais-ce que le fond du trou est clair
comme la source d'un immense nuage d'or et de merveille
Si le poète lui disait à son compère va trouver la lumière
Il serait battu pour avoir été présomptueux
Tous auraient trouver la félicité sauf le poète lui la coud.

"Je dois vivre dans une autre dimension de l'univers connu
Mais qu'en connait-on? rien de plus que ce que notre esprit peut admettre"
Très juste

Il fallait que j'insiste sur la nature noire dans son châle puant de haine. sale garnement je ne pouvais pas lui laisser le dernier mot bien que mon esprit chaviré déjà dans les limbes profondes tel un morpion des profondis. tristesse fane - le sourire revient la vie est vieille plus que la mort qui peut le nier qui peut le dire L'éternité j'en suis certainement le dernier sûr est un labeur qui est le seul à me paraitre comme je perçois mon présent. je n'ai pas beaucoup de savoir mais je sais que l'oisiveté est une grande femme adorable et magnifique mais elle s'ennuie de tout très vite et laisse mourir l'âme parce que la vie est beaucoup plus importante à ces yeux, la vie d'ivrogne comme de riches propriétaire vivant de leurs rentes. moi je vogue dans les eaux saumâtres de l'oubli de soi dans les derniers rempart de l'humaine faiblesse des gens malades. puis-je encore aimer? je me le demande sincèrement et ici et si c'est encore possible d'aimer alors qui dois-je aimer sinon moi-même déjà pour apparaitre dans mon malaise une sorte de monstre redoutable capable de venir à bout d'une troupe de doute et d'influences sinistres. Il fallait que je le sache alors je l'ai rendu publique comme une peinture nue de la déchéance même atroce et violente Vous regardez des corps d'enfant morts au journal, ne venez pas me vendre votre pudeur et rendre mon exhibition sordide elle est dans l'air du temps.

Je suis une tombe ouverte
Je suis un troubadour fantasque
Dans les prairies vertes et lumineuses
D'une vision grandiose de l'errance

Je ne pouvais connaitre cet endroit
Sans me perdre dans la vie des gens
Et devenir une ombre sur la photographie
D'une famille bourgeoise fatiguée

Je suis un enfant du siècle dernier
Un vieillard pour les joueurs de jeu
Je suis un luthier de la lune
Je travaille à accorder les étoiles entre elles

Je suis le festin nu d'un toxicomane rond
Qui ventre sa douleur et admet sa servitude
Comme une sorte de libération du centre névralgique
De la conscience et de l'atome je suis "Einstein"

Je suis le serpent funambule autour de la croix
Et je tiens dans ma gueule le soleil de la tête d'un homme
Je suis parti dans les hauteurs d'un vertige vertigo
Comme je suis heureux de te revoir tu ne me croira pas

Je suis un autre amour, un autre ami un autre genre d'homme
Je suis parfaitement sur que je déraisonne mais je suis ainsi
Amoureux fou et je suis oh je suis poète comment le lui dire
Sinon en écoutant fondre sur moi sa caresse redoutable chasseresse

je suis maudit elle ressemble à ma vie dites moi que je suis fou
A lier a pendre a tuer a crever sur place dans une autre peau
Et sa robe légère et son sourire amusé et ses yeux qui me ravissent
Je suis tombé immédiatement sous le charme mais s'était je crois un sortilège

Peut-on l'aimer ? puis-je encore aimer? je sais qu'elle s'en moque
Non qu'elle ignore l'immensité du vide qui s'est invité chez moi
Je suis là perdu dans mes récifs et mes contrariétés ravi de l'être
Comme ci le monde avait un sens caché un sens là à ce moment de ma vie.

Que de textes...
Super les mecs pour l'inspi'.

merci beaucoup ITESS. le plaisir de revenir et le temps que j'ai me le permette, bon week end camarade

"si tu savais ce qu'on laisse dans la marge" https://youtu.be/TOOC8mzHVjg?si=Yu5LhbKFDFBZ1ZIn