un slam de vent et de couleurs
Publié : 23 janv. 2025 10:40
Bleu d’Iroise sur vert des près je flane
Rêve de météo douce pour ce pâle jour d’hiver
Le soleil jaune tombe sur ton dos
Il éclaire les motifs et me donne des raisons de joie
Comme il est bon de savourer la lumière
La belle lumière du matin sur les bords de l’Odet
Je flâne et fléchis pour un cœur de peau rouge
Dans le ventre gris de la ville sans portes de l’âme
Tous tellement enfermés dans leurs quotidiens
Je voudrais tellement que la vie soit plus légère
Comme un parfum turquoise sur un cou aimé
Où je glisserai ma lèvre palpitante de désir.
Je charme encore, une métèque qu’elle se qualifie
Pourtant je suis plus étranger qu’elle ici dans le monde
Je me sens oui attaché aux arbres jaunes et feu
Au squelette de l’autre monde au délice des odeurs
De pains chauds et aux caresses du vent glacial
Oui je me sens tout à fait parmi la nature qui me parle
Mais loin de mes semblables qui s’ensablent s’enracinent
La haine et la mort leurs ressemblent la vie c’est elle
Elle que je dévisage et démarque dans le cadre citadin
Je suis plus terrien de la Terre-mère ouvrage de la glaise
Que je ne serais jamais citoyen bon patriote aux vœux militaires
Je laisse là flotter dans l’air doux, ce poème de vent et de couleurs
Ou tout est en fête dans mon cœur depuis que j’ai vu cette femme.
J’allume une cigarette le temps soudain s’arrête –
Monsieur vous auriez une cigarette ? nous avons de ce pas là
Consumer l’amour et la vie refait toutes les couleurs du printemps
Broder l’été tenu fort l’un contre l’autre dans les feuilles d’automne
Nous avons marché d’une seule ombre dans les frimas de l’hiver
Et recommencer la ronde des saisons pour s’aimer sans grande raison.
Et contre tous nous avons fait grandir un petit bonhomme
Qui est maintenant plus haut que trois pommes et qui sourit tendrement
Je me souviens et je pleure c’est amour de comanche
Et je vibre chaque heure d’avoir aimé cette femme et son cœur.
Rêve de météo douce pour ce pâle jour d’hiver
Le soleil jaune tombe sur ton dos
Il éclaire les motifs et me donne des raisons de joie
Comme il est bon de savourer la lumière
La belle lumière du matin sur les bords de l’Odet
Je flâne et fléchis pour un cœur de peau rouge
Dans le ventre gris de la ville sans portes de l’âme
Tous tellement enfermés dans leurs quotidiens
Je voudrais tellement que la vie soit plus légère
Comme un parfum turquoise sur un cou aimé
Où je glisserai ma lèvre palpitante de désir.
Je charme encore, une métèque qu’elle se qualifie
Pourtant je suis plus étranger qu’elle ici dans le monde
Je me sens oui attaché aux arbres jaunes et feu
Au squelette de l’autre monde au délice des odeurs
De pains chauds et aux caresses du vent glacial
Oui je me sens tout à fait parmi la nature qui me parle
Mais loin de mes semblables qui s’ensablent s’enracinent
La haine et la mort leurs ressemblent la vie c’est elle
Elle que je dévisage et démarque dans le cadre citadin
Je suis plus terrien de la Terre-mère ouvrage de la glaise
Que je ne serais jamais citoyen bon patriote aux vœux militaires
Je laisse là flotter dans l’air doux, ce poème de vent et de couleurs
Ou tout est en fête dans mon cœur depuis que j’ai vu cette femme.
J’allume une cigarette le temps soudain s’arrête –
Monsieur vous auriez une cigarette ? nous avons de ce pas là
Consumer l’amour et la vie refait toutes les couleurs du printemps
Broder l’été tenu fort l’un contre l’autre dans les feuilles d’automne
Nous avons marché d’une seule ombre dans les frimas de l’hiver
Et recommencer la ronde des saisons pour s’aimer sans grande raison.
Et contre tous nous avons fait grandir un petit bonhomme
Qui est maintenant plus haut que trois pommes et qui sourit tendrement
Je me souviens et je pleure c’est amour de comanche
Et je vibre chaque heure d’avoir aimé cette femme et son cœur.