bonjour je présente un texte que je dirais peut-être lors d'une session slam en février. dites moi si c'est trop compliqué ou trop long merci d'avance.
Je m’en bats des masses, L’S. K. Y. pour toit je suis posé
Comme toutes règles ma douleur est ménopausée
La cicatrice me gratte et des gouttes de pluie bienfaisante
Adoucissent ma nuit en glissant de ma joue brillante
Ne sous-estime pas le reflet que je renvoie pauvre homme
Bon garçon en bluejean sous les partitions des câbles télécom
Je siffle aux oiseaux comment frauder un laps de temps l’éternité
J’ai oublié mes promesses de réussir comme le monde, sa nullité
Les frères sont pris au piège de leurs tristes mentalités fatalité
Je ne sais pas – je conçois des autres raisons de faire de la qualité
Je pose dose ma prose le monde est chausse vient on cause d’autre chose
Les tunes à terme ça tue l’âme, ce qu’il y a faire sinon bah j’ose
Téma la street life c’est du poison je viens de la cité des enragés des voyous
Des jours de rien des pièges à con des vies honnêtes des pierres des cailloux
Le carnaval de l’enfer du devoir de faire plus que l’autre pour briller haut
Au risque de passer sur le billot et de perdre un deux trois frère dans l’héro
J’ai composé ce numéro de cirque derrière les barreaux pour violence
J’ai des erreurs qui doivent passer à la trappe je gonfle le torse et me lance
Je slame mes mots mes modernités pour tsunamiser tout de toute mon humanité
Je viens de ce coin où les esprits chauffent comme lézard au soleil et vesqui le filet
De la mendicité aux mondanités il n’y a qu’un pas demande à ces rapiats
Qui travestissent le rap et prostitue sur prospectus la liberté, la rage aux parias
Je parasite leurs colonnes de chiffre comme dans matrix je suis l’anomalie
Qui annonce la fin de leur monde affamé d’or comme si c’était une maladie
Qu’ils croupissent dans cage dorée avec le fruit de leur profit pour tout repas
Je parle de quoi ? si t’es perdu ! demande à tes renpa ce qu’est un homme mon gars
Pauvre homme mais bon garçon je pianote comme Cécil Gant ma loose sur clavier
Pas du caviar pour eux mais un art sot d’un ingrat qui gratte son nom de gitan voilier
Je ne veux pas de leurs couronnes de leur médaille de leurs place de la palace
Je veux que la Palestine sorte son épingle du jeu et que la guerre s’efface
Comme la lune passe quand le soleil prend place dans un ciel sauvage et pur
Si je parle de ma vision c’est pour le futur, parce que ma vie est une histoire dure.
J’erre sur les bords de l’Odet, pour un godet comme un don Quichotte chassant des moulins
Je grave non loin du Steir mes poèmes dérisoires pour entrer dans l’histoire du Moulin
Petit malin avec capuche qui se cramponne je slame ma life comme un thug blanchi
La vie tue, fumer tue dans ce monde sombre où plus personne n’écrit mais crie plie
Seulement après il prie, j’ai de l’esprit et le devoir de rendre grâce à l’espoir
Avec ce récit milliardaire d’histoire que je vous remercie d’avoir écouté ce soir.
session slam 8 février
session slam 8 février
[link]www.poezy.fr[/link]
Re: session slam 8 février
v'la une session que tu pourrais jouer au bandonéon
car le slam est une aventure qui dure
et tes mots resonnent dans l'hygiaphone
chaque jour plus haut chaque jour plus chaud
un ardent plaisir te gagne vers ton mât de cocagne
l'esprit libre comme le félibre
itinéraire de passion fidèle compagnon
la réalité s'inspire du pire
la vérité un deal à élucidé
v'la une session pour les âmes en rébellion
car le slam est une aventure qui dure
et tes mots resonnent dans l'hygiaphone
chaque jour plus haut chaque jour plus chaud
un ardent plaisir te gagne vers ton mât de cocagne
l'esprit libre comme le félibre
itinéraire de passion fidèle compagnon
la réalité s'inspire du pire
la vérité un deal à élucidé
v'la une session pour les âmes en rébellion
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: session slam 8 février
[Merci. Je prends soin de moi t'inquiètes pas et je travaille au futur chaque jour. C'est la réalité.
"Le jour se lève"

https://youtu.be/kQHAZ40MVfM?si=1V_umVv_4GL3JFW5
"Le jour se lève"

https://youtu.be/kQHAZ40MVfM?si=1V_umVv_4GL3JFW5
[link]www.poezy.fr[/link]
Re: session slam 8 février
Waow !
T'as pensé à exposer.
Il existe des petites galeries; histoire de faire un vernissage.
T'as pensé à exposer.
Il existe des petites galeries; histoire de faire un vernissage.
Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif
Tantôt Street...
Toujours Massif
Re: session slam 8 février
bonsoir ITESS merci de tes encouragements je n'ai pas assez de toiles pour que ce soit présentable mais ça viendra, je fais ça en art-thérapie.
Mais pourquoi pas
Un autre genre de texte plus mélancolique peut-être, pour le 8 fevrier.
J’ai pris la route loin de ma ville natale,
Une petite ville de rien qui vaut le détour
Où j’ai appris à vivre au milieu des tours
Je faisais là-bas les quatre cents coups
Et puis la vie vous prend et vous emmène
Dans la valse du voyage vers tout horizon
J’ai pris du soleil – j’ai vu du pays comme on dit
Et j’ai pris mon pied dans tous les endroits visités
C’est le temps des changements et des découvertes
Comme un appel sauvage qui nous lient avec le monde
On apprend tellement de choses différentes en partant
Jeune j’ai vu le soleil se coucher sur le Pyrénées
Maintenant je suis tranquillement installé là
Derrière une fenêtre et j’écoute la pluie bretonne
Je sillonne la vieille ville des douves au halage
Et je partage mon pain avec mes nouveaux amis
On vit là sans rien pour quelques centimes
Le cœur plein de sentiments qui hurlent à la vie
On souffre pour de vrai dans le cirque du quotidien
Où les gens cherchent une sortie du dédale.
Je voudrais voir la chine, je voudrais voir l’Ecosse
Je voudrais voir le cœur des hommes réjouie
D’être parmi et avec nous autres les pauvres sdf
Qui allons ainsi d’un point à l’autre pour un moment bref
La terre est ronde, le monde est grand on est clochard
Céleste pour Kerouac, d’un trou de lumière on fait un bivouaque
Et puis pour un sous les macaques les lèvres pleines de sourires
On n’est pas des étrangers, un peu étranges un peu différents ou juste vivants
Ce n’est pas la peine de s’imaginer ce que les bonnes gens pensent
On le sait bien comme eux on y a cru à un moment à la société
Et puis les affres de la vie nous ont conduit à chercher ailleurs
Un peu partout en fait un havre de paix pour le pire et le meilleur
Que voulez-vous on est à l’heure de notre rendez-vous
Dans le stade de la misère humaine à faire not’beurre
Pas si malade pas si fous juste près l’un de l’autre
Pour se tenir chaud autour d’une gorgée de bière
La rue je pourrais en parler des heures comme une mère
Mais c’est un endroit si dur qui nous berce d’illusion
Où on doit éviter la prison et gagner un peu de fric
Pour fricoter et rêver parce que demain c’est si loin.
Mais pourquoi pas
Un autre genre de texte plus mélancolique peut-être, pour le 8 fevrier.
J’ai pris la route loin de ma ville natale,
Une petite ville de rien qui vaut le détour
Où j’ai appris à vivre au milieu des tours
Je faisais là-bas les quatre cents coups
Et puis la vie vous prend et vous emmène
Dans la valse du voyage vers tout horizon
J’ai pris du soleil – j’ai vu du pays comme on dit
Et j’ai pris mon pied dans tous les endroits visités
C’est le temps des changements et des découvertes
Comme un appel sauvage qui nous lient avec le monde
On apprend tellement de choses différentes en partant
Jeune j’ai vu le soleil se coucher sur le Pyrénées
Maintenant je suis tranquillement installé là
Derrière une fenêtre et j’écoute la pluie bretonne
Je sillonne la vieille ville des douves au halage
Et je partage mon pain avec mes nouveaux amis
On vit là sans rien pour quelques centimes
Le cœur plein de sentiments qui hurlent à la vie
On souffre pour de vrai dans le cirque du quotidien
Où les gens cherchent une sortie du dédale.
Je voudrais voir la chine, je voudrais voir l’Ecosse
Je voudrais voir le cœur des hommes réjouie
D’être parmi et avec nous autres les pauvres sdf
Qui allons ainsi d’un point à l’autre pour un moment bref
La terre est ronde, le monde est grand on est clochard
Céleste pour Kerouac, d’un trou de lumière on fait un bivouaque
Et puis pour un sous les macaques les lèvres pleines de sourires
On n’est pas des étrangers, un peu étranges un peu différents ou juste vivants
Ce n’est pas la peine de s’imaginer ce que les bonnes gens pensent
On le sait bien comme eux on y a cru à un moment à la société
Et puis les affres de la vie nous ont conduit à chercher ailleurs
Un peu partout en fait un havre de paix pour le pire et le meilleur
Que voulez-vous on est à l’heure de notre rendez-vous
Dans le stade de la misère humaine à faire not’beurre
Pas si malade pas si fous juste près l’un de l’autre
Pour se tenir chaud autour d’une gorgée de bière
La rue je pourrais en parler des heures comme une mère
Mais c’est un endroit si dur qui nous berce d’illusion
Où on doit éviter la prison et gagner un peu de fric
Pour fricoter et rêver parce que demain c’est si loin.
[link]www.poezy.fr[/link]
Re: session slam 8 février
Les 2 textes sont bons pour la scène slam, je crois
Re: session slam 8 février
Le second est peut être moins violent
ACHNEBA
Achnéba
Jamais fini de rêver
Achnéba
Jamais fini d’aimer
Jamais plus oh non
Achnéba
Souffrir sans raison
Dans ce spectacle fou
Ciel bleu tendre
Qui a pris quelques coups
Je viens prendre
Le premier rôle du blond
Pour de bon
Vous ai-je parler d’Achnéba
La femme amoureuse de Dieu
Sans le voir partout mais en tout
Vous ai-je dit qu’elle est belle
Belle comme elle est rebelle
Je viens prendre sa main
Pour la faire danser maintenant
Jusqu’à demain si faut – ouais si il le faut !
Achnéba
Jamais fini de rêver
Achnéba
Jamais fini d’aimer
Jamais plus oh non
Achnéba
Souffrir sans raison
Ne me dites pas ce que j’ai à faire
Nous avions si froid un enfer
Nous avions besoin de nous serrer
L’un contre l’autre pour de vrai
Elle est tout mon poème
Elle est de la Bohème
Et comme elle m’aime
Je l’aime pareil plus encore
C’est mon ange oh mi Amor
Je l’aime comme un fou
Avec elle j’irais jusqu’au bout
Vous ai-je montrer ses formes
Quand les enfants dorment
Vous la regardez avec ce drôle d’air
Elle est un parfum un courant d’air
Qui vous prend vous envahi
Elle est la femme de tous les pays
Achnéba
Jamais fini de rêver
Achnéba
Jamais fini d’aimer
Jamais plus oh non
Achnéba
Souffrir sans raison
ACHNEBA
Achnéba
Jamais fini de rêver
Achnéba
Jamais fini d’aimer
Jamais plus oh non
Achnéba
Souffrir sans raison
Dans ce spectacle fou
Ciel bleu tendre
Qui a pris quelques coups
Je viens prendre
Le premier rôle du blond
Pour de bon
Vous ai-je parler d’Achnéba
La femme amoureuse de Dieu
Sans le voir partout mais en tout
Vous ai-je dit qu’elle est belle
Belle comme elle est rebelle
Je viens prendre sa main
Pour la faire danser maintenant
Jusqu’à demain si faut – ouais si il le faut !
Achnéba
Jamais fini de rêver
Achnéba
Jamais fini d’aimer
Jamais plus oh non
Achnéba
Souffrir sans raison
Ne me dites pas ce que j’ai à faire
Nous avions si froid un enfer
Nous avions besoin de nous serrer
L’un contre l’autre pour de vrai
Elle est tout mon poème
Elle est de la Bohème
Et comme elle m’aime
Je l’aime pareil plus encore
C’est mon ange oh mi Amor
Je l’aime comme un fou
Avec elle j’irais jusqu’au bout
Vous ai-je montrer ses formes
Quand les enfants dorment
Vous la regardez avec ce drôle d’air
Elle est un parfum un courant d’air
Qui vous prend vous envahi
Elle est la femme de tous les pays
Achnéba
Jamais fini de rêver
Achnéba
Jamais fini d’aimer
Jamais plus oh non
Achnéba
Souffrir sans raison
[link]www.poezy.fr[/link]