Forum Grand Corps Malade

Il y a près de Pont-Aven une plage où la mer est turquoise et claire
On l’appelle « la mer de Tahiti ».
Est-ce un songe ? te souviens-tu des rivages toi aussi ?
Tant de questions me viennent sur ton âme même
Et les mots restent en silence dans le vague
Je secoue le sable sur mes cheveux dans ma tête aussi
Les marchés fleurent bon l’été chaud et je suis peintre désormais.

Elle est resplendissante, elle a les yeux enchantés
Une femme qui revient en image dans ce décor
Mon exposition se fait comme on file les promesses de futur
Dans le labyrinthe de la vie, il y a tant d’impasses
Admettons que j’ai peur de me perdre dans les nuits sauvages.
Je la désire comme je te l’écris sans pudeur et sans doute
Mais elle me terrifie cette femme, je l’ai connue jeune fille
Elle n’avait que 20 ans aujourd’hui ; elle est devenue femme.
Elle en a 30 et je sens tambouriner ma tocante.

Est-ce que je cours après un rêve ? Elle se souvient plutôt bien de moi.
Elle me donne chaque jour un peu à manger pour consoler mon cœur

Enfin, c’est un peu le ventre qui me prend au piège d’un non-aveu

Près de Pont-Aven, la ville des peintres, où se trouve une mer de Tahiti.
Les rivages t’en souviens-tu ? Qu’il me semble connaître depuis longtemps.
Si longtemps, comme je marchais avec mes monstres d’enfance.
A comme j’aimerai encore jouer dans le sable à construire des nuages.

bonne journée MoonZ

Jouer dans le sable à construire des nuages près de la mer de Tahiti, et rêver...

Joli.

mille merci

trés joli site Pont-Aven un coin de Bretagne que j'aime bien et quand la mer se fait turquoise c'est le paradis que tu décris

bonjour nouga toujours a la plage

Tous les jours je croise ce type dans la venelle
Une ombre ancienne qui hante ma mémoire
Comment faire pour qu’ils comprennent vraiment
C’est comme des photos qui gratte le fond de mon cerveau
Une histoire de femme et de gosses trop comprimés
Pour respirer dans les cachetons se prendre de grandeurs
Foutre le feu partout où on passe laisser une trace
Sur la vitrine du monde, bien sûr je suis dans la nasse
Près à tirer le cinquième as de la manche, place
Sur l’esplanade de la vie j’ai croisé mon vieux futur
Mon esprit tourne et dérive entre les murs
L’avenir est une longue suite de cahier d’écriture
Que j’allonge dans un divan pour écouter la lumière dedans
Toujours juste toujours plus toujours plus haut plus grand
A quoi a conduit cette idée de la productivité
Quand on se renouvelle, rien ne dure rien ne traverse
Sinon mon frère l’extase de l’être encore vivant
Survivant chaque jour il faut que quelque chose survive de moi, garçon
Je suis incapable de dire comment le monde va faire
Mais je sais que nous sommes capables à mesure de travail
Ce même travaille auquel je m’attable chaque aube de cette vie
Pour planter le décor de deux âmes qui se confondent sans se répondre
Sombre samouraï croise maître du Héron c’est l’Age d’or
Hardcore on souffre de problème dur à montrer dehors
Dans le décor on colore le secteur de nos peintures de guerre
La révolution résulte des bonnes questions quand on pourrait
Faire non du durable, mais du "renouvable", comme l’est l’être humain.
Nous ne sommes pas des points de suspensions mais des météores
C’est la guerre qui rend fou les gens devant l’évidence
Que nous ne puissions rien faire sinon Prier et croire que l’espoir existe
Nous sommes plutôt en paix et c’est le diable qui ouvre sa gueule
Je n’ai pas le temps de voir passer les vaches ou mordre dans cette sauce
Je capte mes vibes, j’envoie valser les trucs en toc
Et sur le beat je défroque ouais je défouraille au mental
Sur du Wu tang Clan c’est comme boire un bon bourbon.

"Nous ne sommes pas des points de suspensions mais des météores"
ça me parle, poussière d'étoiles ou météores, on fait partie d'un tout