Existence
Publié : 15 août 2025 12:03
Hier avait la saveur d’un passé lointain
et des brumes vagabondent
demain, le goût de l’après incertain
de rivages d’un autre monde
Enfant, on me parlait du merle moqueur
du loup qui faisait peur
l’existence était rythmée par des histoires.
Dont les grands avaient la main mise
sur la façon de dire, de faire, de se taire
bien sûr, je déjouais les recommandations
par des subterfuges à la hauteur de mes rêves
souvent le rire était mon arme préférée
et l’insouciance, ma marque de fabrique
ironie du sort, j’inventais au gré de mes envies
des mensonges ubuesques
Puis vient le temps de l’âge adulte
celui qui détermine la suite moins rigolote
il faut gagner sa vie, pour pouvoir manger a sa fin
avoir un toit, essayer de manquer de rien
ainsi le travail accapare, et la jeunesse sombre
dans des dédales, de lueurs intermittentes
sonorités des mots, des sons, les jours s’étirent,
itinéraire, ou évitait les ornières est sinécure
et la peur du lendemain comme un obstacle
mais avancer permet de tenir la cadence
Quand la retraite pointe le bout de mes rides.
Les souvenirs sont cascades, les regrets au placard
le temps file plus vite que tous les aléas subis
il en va de jours plus calmes, sérénité relative
prendre son temps est l’expression qui se ressasse
comme un leitmotiv inconscient
et si les gestes sont moins prestes, l’acuité clignote
pour des scènes, certes éphémères, mais attendrissantes
profiter est le verbe phare, celui qui permet,
de continuer la route, d’aller jusqu’au bout
Hier, un brin nostalgique, un poil irréel
des millions de grains de sel
demain, la suite, un regard enclin
à ne voir que la part du destin
et des brumes vagabondent
demain, le goût de l’après incertain
de rivages d’un autre monde
Enfant, on me parlait du merle moqueur
du loup qui faisait peur
l’existence était rythmée par des histoires.
Dont les grands avaient la main mise
sur la façon de dire, de faire, de se taire
bien sûr, je déjouais les recommandations
par des subterfuges à la hauteur de mes rêves
souvent le rire était mon arme préférée
et l’insouciance, ma marque de fabrique
ironie du sort, j’inventais au gré de mes envies
des mensonges ubuesques
Puis vient le temps de l’âge adulte
celui qui détermine la suite moins rigolote
il faut gagner sa vie, pour pouvoir manger a sa fin
avoir un toit, essayer de manquer de rien
ainsi le travail accapare, et la jeunesse sombre
dans des dédales, de lueurs intermittentes
sonorités des mots, des sons, les jours s’étirent,
itinéraire, ou évitait les ornières est sinécure
et la peur du lendemain comme un obstacle
mais avancer permet de tenir la cadence
Quand la retraite pointe le bout de mes rides.
Les souvenirs sont cascades, les regrets au placard
le temps file plus vite que tous les aléas subis
il en va de jours plus calmes, sérénité relative
prendre son temps est l’expression qui se ressasse
comme un leitmotiv inconscient
et si les gestes sont moins prestes, l’acuité clignote
pour des scènes, certes éphémères, mais attendrissantes
profiter est le verbe phare, celui qui permet,
de continuer la route, d’aller jusqu’au bout
Hier, un brin nostalgique, un poil irréel
des millions de grains de sel
demain, la suite, un regard enclin
à ne voir que la part du destin