Page 1 sur 1

lettre raisonnable

Publié : 02 déc. 2025 00:23
par Moon2
ce n'est point grave.
Parmi les astres je vais
dans la nuit paisible
De celle qui paie son passage
D'une lueur tendre - légère
Il fait froid c'est l'hiver
de vieilles chansons d'enfant
tournent et se bousculent
Devant la vitrine des étoiles
C'est les marchés de noël
Et sa promesse de jours plus doux

Va-t-en mourir en solitaire rude gaillard
Fier et piquant comme le mescal
Mon coeur bavard, trop fronce les écoutilles
On se braque et on reste lucide luisant vif
Je voulais être héron magistral
Je ne suis que le roseau d'où on le regarde
cherchant dans la tempête de mon temps
un rocher un atre mon antre la mort au bûcher

Re: lettre raisonnable

Publié : 02 déc. 2025 11:22
par nouga
t'es raisonnable, comme ta lettre l'atteste
du roseau t'en a la légèreté et du héron le ton
compromis idéal pour tracer ta route de poète

Re: lettre raisonnable

Publié : 02 déc. 2025 16:55
par ITESS
J'aime bien.

Re: lettre raisonnable

Publié : 03 déc. 2025 20:07
par Moon2
merci à vous bonne semaine a vous j'espère que noël vous sourit

Re: lettre raisonnable

Publié : 04 déc. 2025 00:23
par Moon2
Il nous faut, braves!
un quart de souche
Pour faire s'asseoir l'énergumène
on vient de partout
La ville déprimante
Se déprime et se casse la gueule
C'est la morosité partout
Mon cœur comme elle,femme noire timide
Dans son malheur
Est noir et terriblement creux
je me recroqueville dessus
Déçu par l'Homme. Voyons debout!
Deux vies parcours atypique et nécessaire
Ventre vide appelle à la voracité vile
La plus vile de toutes est sans doute
Ivre et gourmet se goinfrer de lumière
Sans état-d'âme va la lumière est comestible
Je regarde l'intérieur des êtres bah! immonde.

Re: lettre raisonnable

Publié : 04 déc. 2025 01:58
par Moon2
Il est ce bref moment qu'on arrache à la vie
comme une épine dans le cœur sans trop d'envie
Que l'on saupoudre comme le sel dans l'auge
Pour adoucir le froid et faire bouillir la Sauge

Je ne connais d'autre endroit que ce soleil à l'aube
Ramenant mes courses dans le supermarché d'la daube
Mais la faim est ma maîtresse et je me fais déjà un festin
Quand assis là à attendre le bus les nuages soupire le célestin

Je me donne en spectacle devant le vrouamvrouam des caisses
Et roule sur les planches ma cigarette sans trop de stress
Il est des moments si plaisant de battre la mesure pour rien
Attrapant la musique la mienne qui jazz sans fin.

Re: lettre raisonnable

Publié : 04 déc. 2025 21:21
par Moon2
neonchrome



La vie est devenue, là, un haut rêve soudain
Quelques écarts de soupirs se blessent d'amertume
Restent, peut-être, l'objet désir forme putrifiée
Je ne crois pas en la mort amoureuse
Vaste promesse que toutes ces pertes soient raisonnées
Construite vers un quelque part mythologique
J'aspire à la dure labeur des êtres à leurs grandes sagesses
A cette paix humaine dont parle les poètes et les fous
Nous sommes aux confluants des forces des énergies
Le NEXUS terrifique qui tord les boyaux de l'âme vide de sens
Je suis un expatrié de l'humanité un gueux un parias
Et je ne cesse de vouloir, je vous jure devenir quelqu'un
Affirmé ma personne, mais rien n'est à justifier
Nous ne sommes que de la chair incarnée par le flot de la musique
Ouais cette sik là qui bouge les neurones et tire sur les nerfs
Qu'on en bande et qu'on s'appelle par des noms d'enculés
Je serais Stalline tu sera Adolf nous serons le monstrueux et l'immonde
Toute façon n'est-ce pas le monde où naissent les esprits jumaux
Je suis un grumeau dans la raclette près à être déservi.
On ne peut accepter son sort quand il nous condamne, ce n'est pas vrai
C'est du suicide de l'ordre du meurtre de la raison c'est inutile qu'ils hurlent
Les forces d'en bas les morceaux de moi instincts de bêtes qui raclent
Et veulent leur part du gateau. a pauvre ventre te voilà dans ta solitude
Je tiens pour penser que dieu est dans la Panse ne nous résumant qu'à se goinfrer
C'est sordide comme ce vieux film "la grande bouffe" nous sommes des rongeurs
Les derniers hommes sont des survivants alors de là à tuer qu'importe
Le spectacle technicolor de l'opprobre et de la flétrissure, la chute des héros
Puis souffle la magique musique de l'instant, l'insecte stellaire le délicieux soleil
Qu'on le dévore de jalousie - je ne suis pas un être de lumière
Je gronde et erre la nuit mon manteau gris de solitude sous la lune semble d'argent
Et l'argent, merde de bouc, c'est ça qui m'manque pour arrêter ce bordel
J'ai, enfin, faim d'espérance bon sang non d'une pipe en bois et de tout le truc
Par Jésus et le caramel je veux la douceur chaude du poison de l'oissiveté nocturne
Je me l'injecte et j'invective les puissances " et maintenant hein! qu'avez vous à dire"
Mais rien ne vient de bien, juste la sensation délicate du bienfait!
Le reste ne m'importe que peu ! leur monde est infecte et cajole comme chat meurtrier
La Cupidité et la Stupidité et n'est stupide, "FOREST" que la Stupide avarice du coeur.