Mais
Publié : 30 janv. 2024 08:45
Bon, je suis un peu inspiré, en ce moment. Deuxième texte en quelques jours.
C’est un tout petit mot de quatre lettres
Qui se termine par une lettre muette
Où deux voyelles forment une autre voyelle
On le sait déjà qu’il est traître.
Il aurait pu se tenir en deux petits caractères
Une consonne et une voyelle accentuée
Mais il a préféré foutre la facilité par terre
Et doubler pour montrer qu’il importait.
Ne négligeons pas sa puissance.
Il sait réduire en cendres
La partie de phrase le précédant
Pour valoriser, glorifier, les mots le suivant.
Ton interlocuteur·ice comme une phrase de façon anodine,
Même mieux, le début est positif.
Et là, d’un coup, iel te sort ce mot, cette unique syllabe diabolique,
Et cette phrase devient tout à coup négative.
Mais. M A I S.
On te sort « Tu es bien habillé·e aujourd’hui… »
Cette phrase peut te faire rougir, te ravit
Tu t’apprêtes à lui dire « merci »
Et là, de sa bouche ce petit, miniscule, riquiqui surgit.
« Mais… »
Tout s’efface, il n’y a plus de compliment.
Tu sens l’odeur nauséabonde jaillissant
De la fin de phrase destructrice
Alors qu’elle n’a pas encore été dite.
Au la suite de « Je suis pas raciste, mais… »
Y a-t-il eu une fois dans notre société,
Une phrase prônant l’humanité
Envers les étrangers et personnes racisées ?
J’pense pas.
Quand un homme dit « Je ne suis pas contre le féminisme, mais… » ,
Est-ce qu’on s’attend réellement à un discours progressiste
Prônant l’émancipation des femmes, ou un truc bien réac bien machiste ?
Hum.
Après, je suis adepte du « Oui mais »
Quand on me renvoie un discours d’autorité.
Genre « Le président a été élu, donc il est légitime »
« Oui, le président a été élu et réélu, mais… »
Il avait l’extrême droite en face de lui.
Ca reste quelqu’un qui connait pas la vraie vie.
Il a une vision du pouvoir autoritaire
Il est de plus en plus réactionnaire.
Bref.
Sur le « Mais », je pourrais encore continuer longtemps,
Mais ça risque de devenir, pour moi comme pour vous, saoulant
J’aimerais donc conclure ce texte en beauté,
Mais j’ai pas de chute, désolé !
C’est un tout petit mot de quatre lettres
Qui se termine par une lettre muette
Où deux voyelles forment une autre voyelle
On le sait déjà qu’il est traître.
Il aurait pu se tenir en deux petits caractères
Une consonne et une voyelle accentuée
Mais il a préféré foutre la facilité par terre
Et doubler pour montrer qu’il importait.
Ne négligeons pas sa puissance.
Il sait réduire en cendres
La partie de phrase le précédant
Pour valoriser, glorifier, les mots le suivant.
Ton interlocuteur·ice comme une phrase de façon anodine,
Même mieux, le début est positif.
Et là, d’un coup, iel te sort ce mot, cette unique syllabe diabolique,
Et cette phrase devient tout à coup négative.
Mais. M A I S.
On te sort « Tu es bien habillé·e aujourd’hui… »
Cette phrase peut te faire rougir, te ravit
Tu t’apprêtes à lui dire « merci »
Et là, de sa bouche ce petit, miniscule, riquiqui surgit.
« Mais… »
Tout s’efface, il n’y a plus de compliment.
Tu sens l’odeur nauséabonde jaillissant
De la fin de phrase destructrice
Alors qu’elle n’a pas encore été dite.
Au la suite de « Je suis pas raciste, mais… »
Y a-t-il eu une fois dans notre société,
Une phrase prônant l’humanité
Envers les étrangers et personnes racisées ?
J’pense pas.
Quand un homme dit « Je ne suis pas contre le féminisme, mais… » ,
Est-ce qu’on s’attend réellement à un discours progressiste
Prônant l’émancipation des femmes, ou un truc bien réac bien machiste ?
Hum.
Après, je suis adepte du « Oui mais »
Quand on me renvoie un discours d’autorité.
Genre « Le président a été élu, donc il est légitime »
« Oui, le président a été élu et réélu, mais… »
Il avait l’extrême droite en face de lui.
Ca reste quelqu’un qui connait pas la vraie vie.
Il a une vision du pouvoir autoritaire
Il est de plus en plus réactionnaire.
Bref.
Sur le « Mais », je pourrais encore continuer longtemps,
Mais ça risque de devenir, pour moi comme pour vous, saoulant
J’aimerais donc conclure ce texte en beauté,
Mais j’ai pas de chute, désolé !