Puisqu'on ne s'aime plus comme avant
Que la passion s'en est allée
Et que nos coeurs aux quatre vents
Finissent par s'éloigner
Puisque nous partageons le même lit
Mais qu'entre nous il y a un monde
Et que nos coeurs se délient
Dans un silence qui grondent
Puisqu'il faut faire le deuil d'à nouveau se lover
Et que nous sommes au seuil d'un nouveau printemps
Qui ravive nos coeurs, d'un amour délavé
Perdant de sa couleur, par l'usure du temps
Puisque nos amours mortes, telles des feuilles dans le vent
Qui nous pousse, nous emporte, vers d'autres sentiments
Nous déchire et nous porte, loin de la vie d'avant
Voilà ton fantôme qui m'escorte, dans les rues en ciment
Puisqu'il ne sera plus jamais, je garde en moi ce toujours
Apaisant mes regrets, à l'aube d'un nouveau jour
De toi, femme qui m'aimait, en proie aux vautours
Qui rôdent et attendaient, dans la laideur des faubourgs
Puisque la chanson est finie pour combattre les tambours
cette douce mélodie, exilée de l'amour
Se diffuse dans mes nuits et habille mes jours
Ainsi va le mortel ennui, je t'aimerai toujours...
Mortel ennui
Mortel ennui
Y'a mille silences entre deux syllabes, y'a l'?ternel qui s'est assis l?
Dans les ? Si ? et ? Maintenant ? ou le sang dans le ventre, la vie est si large
L'aiguille s'affole, le temps est hilare, combien de noy?s dans son sillage ?
Hmm, l? o? la vie commence entre hier et demain, ton cur est aussi l?. Scylla
Dans les ? Si ? et ? Maintenant ? ou le sang dans le ventre, la vie est si large
L'aiguille s'affole, le temps est hilare, combien de noy?s dans son sillage ?
Hmm, l? o? la vie commence entre hier et demain, ton cur est aussi l?. Scylla
Re: Mortel ennui
Vraiment, vraiment touchant...
Cela me fait penser au mélancolique Souchon, la chanson "l'amour à la machine" tout s'échappe mais reste "je t'aimerai toujours"
Cela me fait penser au mélancolique Souchon, la chanson "l'amour à la machine" tout s'échappe mais reste "je t'aimerai toujours"
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Re: Mortel ennui
J'aime beaucoup aussi. Les relations évoluent au fil du temps.
Un couple fonctionne sur la base de trois entités = "Toi", "moi", "nous". Et elles évoluent constamment. Pour qu'une relation dure (n'importe laquelle, familiale, amoureuse, amicale), il faut que ces trois entités arrivent à se concorder.
Un couple fonctionne sur la base de trois entités = "Toi", "moi", "nous". Et elles évoluent constamment. Pour qu'une relation dure (n'importe laquelle, familiale, amoureuse, amicale), il faut que ces trois entités arrivent à se concorder.
Re: Mortel ennui
l'ennui naquit un jour de l'uniformité citation d'Antoine Houdar De La Motte et non de Balzac ( la citation entière étant )
" c'est un grand agrément que la diversité, nous sommes ce que nous sommes, donnez le même esprit aux hommes, vous ôterez tout le sel de la société, l'ennui naquit un jour de l'uniformité"
Et si l’ennui n’était pas passager
Qu’il soit ton quotidien habillé
En toute circonstance affublé
De hardes qui te donne l’air usé
L’ennui serait alors ton allié
Installé à demeure, en liberté
Sans bail à signer, mais assuré
De coloniser ton corps exténué
Jours et nuits à errer, jamais satisfait
L’ennui squatte ainsi tes journées
Monopolise l’ensemble de tes pensées
Jusqu’à venir en toi tout rouiller
Ton corps prenant la forme anodine
Comme le chiffon usagé de la cuisine
Les rides sont plus que tes voisinent
Et ta mine a l’allure anonyme
L’ennui a alors pris racine
Les heures se révèlent assassinent
Ton esprit sent la naphtaline
Tout ton être altérer, en ruine
Statut de l’humain que l’ennui isole
Comme ces aliénés que l’on camisole
Et peu à peu ne prononcent plus de paroles
Pour finir dans un décor qui les étiole
L’ennui alors a gagné son pari
Faire de toi l’invisible, sans alibi
De l’uniformité nait, et qui trahit
Le pire de ta condition, un zombi
" c'est un grand agrément que la diversité, nous sommes ce que nous sommes, donnez le même esprit aux hommes, vous ôterez tout le sel de la société, l'ennui naquit un jour de l'uniformité"
Et si l’ennui n’était pas passager
Qu’il soit ton quotidien habillé
En toute circonstance affublé
De hardes qui te donne l’air usé
L’ennui serait alors ton allié
Installé à demeure, en liberté
Sans bail à signer, mais assuré
De coloniser ton corps exténué
Jours et nuits à errer, jamais satisfait
L’ennui squatte ainsi tes journées
Monopolise l’ensemble de tes pensées
Jusqu’à venir en toi tout rouiller
Ton corps prenant la forme anodine
Comme le chiffon usagé de la cuisine
Les rides sont plus que tes voisinent
Et ta mine a l’allure anonyme
L’ennui a alors pris racine
Les heures se révèlent assassinent
Ton esprit sent la naphtaline
Tout ton être altérer, en ruine
Statut de l’humain que l’ennui isole
Comme ces aliénés que l’on camisole
Et peu à peu ne prononcent plus de paroles
Pour finir dans un décor qui les étiole
L’ennui alors a gagné son pari
Faire de toi l’invisible, sans alibi
De l’uniformité nait, et qui trahit
Le pire de ta condition, un zombi
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: Mortel ennui
C'est vraiment touchant, pas facile de garder la flamme après des années