« La vie est comme une danse. On entre en scène, on apprend les pas, on se laisse porter, on compte les temps, et on tire sa révérence. »
Virginie Grimaldi
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ALEJANDRO (Eric Delage)
slam écoutable ici : https://youtu.be/fehVq4eCUyQ?si=TXQ-Wls2cXspemgb
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Seul sous les rayons de lune Alejandro s’élance
De jour comme de nuit il ne peut s’en empêcher Alejando danse
Sous les rayons de lune Alejandro répète
Il répète sans relâche les mêmes pas les mêmes gestes
Son corps de jeunesse devient un instrument sublimant l’apesanteur et le temps
Sur la scène de la vie Alejandro s’élance
De pas de biches en arabesques il se sent libre
Sa jambe de terre conserve la pointe il a trouvé son équilibre
Quand l’amour et les entrechats s’en mêlent
C’est tout son être qui étincelle
Son âme vibre vole tourbillonne
Alejandro s’enflamme se passionne
Sous les rayons de lune Alejandro danse
Ballet improvisé pour le plaisir des sens
Sous les rayons de lune Alejandro savoure le temps de son existence
Mais le vent se lève changement de pied et grand écart
Ses forces s’amenuisent les entrechats se font rares
Sourire aux lèvres il endure il encaisse
Il ne réagit plus comme avant ou le fait en souplesse
Avec le temps Dame nature lui a insufflé comme un parfum de sagesse
Alejandro prépare sa sortie
Il la veut simple sans regrets sans dépit
Le regard empli de grâce et de vertu Alejandro se lève et salut
Il salut ce monde ordinaire où l’imaginaire sublime le réel
Où chacun de nous du lever au coucher du soleil
Dansons un ballet improvisé pour le plaisir des sens
En espérant donner un sens à notre existence
Fermant les yeux il plonge le nez dans les étoiles et sourit
De petit rat de sa vie le voilà désormais danseur étoile de l’infini
Surtout ne pas le déranger
Alejandro s’est éteint
Il danse désormais parmi les anges dans le lointain
Alejandro - Série "Chroniques de bar"
-
- Petit(e) fan
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- Inscription : 29 juin 2024 05:57
Re: Alejandro - Série "Chroniques de bar"
"dansons un ballet improvisé pour le plaisir des sens
En espérant donner un sens à notre existence"
c'est joliment mené comme opéra réel.
souvent j'imagine la mine du crayon comme une danseuse étoile sur la piste.
très bon weekend Eric
En espérant donner un sens à notre existence"
c'est joliment mené comme opéra réel.
souvent j'imagine la mine du crayon comme une danseuse étoile sur la piste.
très bon weekend Eric
Re: Alejandro - Série "Chroniques de bar"
bien observé la vie d'un danseur dont les entrechats en on fait une étoile qui brille au firmament
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: Alejandro - Série "Chroniques de bar"
Chronique estivale
Les anges nous pissent dessus
Et les parapluies de Cherbourg,
Sont en vente en pharmacie.
Quelle époque bénie,
Ou personne ne passe inaperçu
À qui le tour
Au défilé de juillet, défile
Une armée inutile, mais avec style.
A chacun son textile.
Murmure le talon d’Achille
L’été offre une trêve, un peu de rêves,
C’est l’indolence d’une ambiance.
Partout des files de véhicules
Étendent leurs tentacules
En ce suivant, quelle opulence
Mais un brin ridicule.
Les contours, comme les alentours
S’invitent au détour
C’est la fête pour les bourgs,
Ou pullulent trouvères, troubadours.
Vacanciers dépensent leurs deniers,
Avec parcimonie, dixit l’épicier.
La faute à la crise et son emprise
Et puis d’autres surprises.
La mode est lascive, la plage compréhensive.
Et les maillots offrent aux regards
Des formes permissives
Donnant aux idées des envies impulsives.
La paillote solde quelques bouillottes
Le fond de l’air est frais
Une dame éplorée tricote
Des enfants barbotent
La météo a encore déconné
Mais les appareils photo
Ne sont pas paranos
Et le doigt qui clique, les zigotos
Sème la panique
Si le scénario est trop roman-photo
Le ton est plutôt
Aux jolis corps, physiques
L’apéro persiste, les entrées suivent
Le barbecue adéquat,
Le rosé bien frais, altruiste
Le café se boit léger
Et puis sieste, la mine béate
Avant l’offensive.
Carpe diem
Les anges nous pissent dessus
Et les parapluies de Cherbourg,
Sont en vente en pharmacie.
Quelle époque bénie,
Ou personne ne passe inaperçu
À qui le tour
Au défilé de juillet, défile
Une armée inutile, mais avec style.
A chacun son textile.
Murmure le talon d’Achille
L’été offre une trêve, un peu de rêves,
C’est l’indolence d’une ambiance.
Partout des files de véhicules
Étendent leurs tentacules
En ce suivant, quelle opulence
Mais un brin ridicule.
Les contours, comme les alentours
S’invitent au détour
C’est la fête pour les bourgs,
Ou pullulent trouvères, troubadours.
Vacanciers dépensent leurs deniers,
Avec parcimonie, dixit l’épicier.
La faute à la crise et son emprise
Et puis d’autres surprises.
La mode est lascive, la plage compréhensive.
Et les maillots offrent aux regards
Des formes permissives
Donnant aux idées des envies impulsives.
La paillote solde quelques bouillottes
Le fond de l’air est frais
Une dame éplorée tricote
Des enfants barbotent
La météo a encore déconné
Mais les appareils photo
Ne sont pas paranos
Et le doigt qui clique, les zigotos
Sème la panique
Si le scénario est trop roman-photo
Le ton est plutôt
Aux jolis corps, physiques
L’apéro persiste, les entrées suivent
Le barbecue adéquat,
Le rosé bien frais, altruiste
Le café se boit léger
Et puis sieste, la mine béate
Avant l’offensive.
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- Petit(e) fan
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Re: Alejandro - Série "Chroniques de bar"
Oui Moon2 bonne idée que la mine du crayon comme danseuse étoile (qui s'entraînerait pour un ballet de mots par exemple ). Faudra faire un texte là-dessus . Bon week à toi aussi.
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- Petit(e) fan
- Messages : 50
- Inscription : 29 juin 2024 05:57
Re: Alejandro - Série "Chroniques de bar"
Merci Nouga et belle chronique estivale.
Re: Alejandro - Série "Chroniques de bar"
Bravo pour cette belle idée.
Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif
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