texte dit :
https://soundcloud.com/olivier-gatin-63 ... al_sharing
Il faut mettre en scène, sous forme de dialogue, ce poème de 1000 mots.
J’aurais perdu ma peau à vouloir sans vergognes
Une vie de saint homme ou de riche propriétaire.
Ces fils de putes sont tous dans leurs costumes de cérémonie.
Cela étant dit… Il faut des chants et des bruits de la jungle,
Dans une carcasse de conserve.
J’aimerai tout ce qui tombe de la pommeraie
Va ! les gens se découvrent comme des I
Quand l’histoire leur montre la nature humaine
Soyons sérieux l’humanité n’a que faire de l’avenir
A la Merci de l’horreur et des honneurs patriotes.
Je cherche une rescapée de la lobotomie des foules
Strictement mon double pour l’aimer dans la foulée
Je me demande ce qui se passe, je me demande beaucoup
Des autorités du cerveau m’empêchent de m’ouvrir totalement
et c’est très difficile d’écrire comme ça
Ça ne percute pas, ça fonctionne mal et je m’demande si cela en vaut la peine.
Mais les éternités ne se sont pas faite en un jour
Les douleurs qui m’obstruent la vision sont des marques
Comme des stigmates de ma maladie
1000 mots suffiront-ils à ma victoire sur le charme de l’oubli
Là Je suis Cassidy prêt à tout casser ! c’est mon plus beau cadeau, je peux tout faire.
Parce que j’étouffe et que je me sens défaillir
Je n’y parviendrai pas comme ça
Pourtant, voilà que, que j’ai déjà pris la route. Je ne veux plus revenir
Les derniers jours sont assez intenses et j’ai fait des rencontres
Je retrouve du plaisir à écrire et c’est bien comme ça.
Je le pressens ; peut-être suis-je arrivé au terme de mon écriture
Je ne peux pas aller parcourir d’autres rivières et de fondation
Des Terres brûlées dans le vent tourbillonnent et soulèvent de la poussière
Voilà ce qu’il me reste de ma perdition dans le chagrin humain.
J’ai besoin de croire que je suis comme les autres
Je m’ennuie terriblement seul, même parmi les gens
Je ne révolutionne rien de fondamental j’évoque ma vie
Faite d’attente et de promesse. Et là comme pris de fatigue,
le moment fatidique de la demi-journée approche
Et rien ne née de ces quelques mots jetés sur la page.
L’heure sonne et je dois partir est ce que je reviendrai plus déterminé
Où j’irais me perdre dans les pas des autres, ne sachant pas que j’écris
Toutes les données qui me passent par la tête comme on vide un melon.
J’ai faim.
Faim de voyage, loin de cette chambre de l’oubli où je crève
Dans la solitude et l’excuse de la maladie et de la haine de la société.
Je me perçois dans les rues de la Ville ; non je ne veux pas y aller
Je ne veux plus y aller…
Ils voudraient tous une part de ma chitine et quelques temps encore m’enfermer.
Je suis aux abois. Pourtant je veux que tu rêves. De toi à moi, que tu t’y accroches.
Nos flammes jumelles, notre entente cordiale
Je veux qu’elles s’éternisent que l’on y transcende le perceptible.
Je n’ai jamais connu de grande histoire d’amour, cela peut-être.
C’est un comme un rêve, superposé sur le rêve des autres,
Je voudrais que tu l’entendes
La fissure qui brille, braille et bouleverse l’ordre des choses.
Nous sommes des êtres anéantis que veux-tu.
Ton « houra » est un bon mot
Je voudrais que le monde cesse d’être le monde que je perçois
Il est si décevant, je n’aime pas cet endroit « sans amour »
Mais c’est peut-être à nous de le rendre crédible ce sentiment pur
Ne pas se soustraire à la mécanique métallique dans les cœurs de rouille
Dans les esprits pleins de trouilles.
Dans toutes cette ferraille il faut trouver la poésie
Qui grince et s’écrase se fend, se télescope tout cet acier tordu
Formant une énorme matière sentimentale, est-ce seulement possible ?
J’ai bon espoir de revoir dans mon errance la Seine déborder de chapelet
Ce que j’écris est sérieux, je suis désaxé et je les dévisage.
Je le cherche dans les recoins le traque comme une ombre dans la nuit
Je veux que tu rêves de nous comme d’un amour antique et formidablement tragique.
J’aime la fantaisie de nos ombres
Je sens que tout est – tranquillement -
Fait pour s’effondrer
Je suis assis à mon petit bureau
La terre tourne
J’imagine l’espace immense derrière
Mon rideau fermé, j’imagine que tu m’écoutes
Je ne veux pas voir le monde tel qu’il est
Je suis écœuré par la Télé
Je ne comprends pas leur dictature, leurs gouvernements
Des guerres, des Famines, des détresses
L’homme est en perdition sur la banquise
Et j’ai soudain si froid.
Comme un fantôme qui vient de l’avenir
Qui me fait parvenir un message,
Que le monde n’est pas prêt, qu’il faut devenir ;
La question m’appartient –
Je n’ai aucune idée de la réponse que je peux apporter.
Alors tous les médias disent que je suis fou,
Les médecins que je suis Schizophrène,
La justice me condamne, parce que je suis différent
Et tous ces gens pensent et disent que je suis parti.
Je ne vois qu’une toute petite lumière
Dans cet océan de haine et d’erreur
Comme une énergie à l’intérieur de moi
Qui me pousse à croire que c’est possible
Que je ne vois pas pourquoi les hommes
Ne peuvent pas s’en sortir avec toutes
Les énergies et choses qui existent.
La démocratie est un bon terreau bien qu’empoisonné
Par la volonté d’homme qui s’en servent
Pour s’enrichir et restent insensibles aux réfugiés
Qui ne sont pas des réfugiés parce qu’ils sont morts en mer.
C’est la guerre qui assombrit le monde
La famine, la détresse, le désir d’argent
Voilà ce que je retiens de mes réflexions
Il n’y a pas de paix possible pour nous.
Je dis « nous » parce qu’ils existent
Ceux qui pensent que la guerre est inévitable
Que la famine la détresse sont dû à la Race
A l’oisiveté des populations abattues par ces fléaux
Qu’imposent les hommes tout là-haut
Par de là le bien et le mal, ceux qui conduisent
Les chariots lents de l’humanité et laissent leurs lestes ;
Capitaux humains à la déroute pour se faire du blé,
Et construire une société neuve une société idéale
Où toutes ces souffrances seront éradiquées du monde.
Que le monde s’effondre ne leur importe pas
Leurs richesses, leurs visions dépassent le quotidien de chacun.
Tu ne peux pas imaginer à quel point nous sommes Insignifiants à leurs yeux.
La détresse des autres ne les émeut pas ;
Ils doivent penser à l’absolu, pour faire une économie stable
Assez pour que je puisse dire sur le net ce que je pense ;
Parce que je n’ai pas les moyens de changer cette histoire.
Tout est récupéré tout est hiérarchisé mais
L’état providence ne se préoccupe pas de ce que l’on pense
Tant que ça n’infirme pas leur contrôle sur les citoyens.
Je pourrais brailler que le monde meilleur existe si nous baissons les armes
Nous tendons la main et passons nos journées à satisfaire
Les besoins de l’humanité, comme nourrir les enfants et bâtir des démocraties durables
Sur les territoires perdus ou en perdition.
Que cette volonté doit être insufflé par l’instruction
Aux populations qui sont abandonnées par la course à l’armement
Et la stabilisation des ventes de l’économie mondiale
et l’implantation du modèle américain.
Pourquoi je fais ça – Les gens les choses nous dévisagent –
La terreur d’être.
Le temps est un bon ami, pourtant
Nous n’irons pas en enfer, par là.
Le souffle est revenu mon cœur bat et j’en suis ravi.
c'est un texte de l'ancien forum que j'ai retravaillé. merci de votre lecture.
Cassidy prêt à tout casser
Cassidy prêt à tout casser
Dernière modification par Moon2 le 19 nov. 2024 09:42, modifié 1 fois.
Re: Cassidy prêt à tout casser
"Le temps est un bon ami, pourtant
Nous n’irons pas en enfer, par là."
L’ENFER
L’enfer de Dante me hante
Étrange endroit qui me tente
Univers peuplé de créatures
Qui me rappelle mes fêlures
L’âme noire, le corps vermoulu
La fange comme habit dévolu
Spectacle d’une fête continuelle
Échos d’outre-tombe, perpétuels
Au cœur de cet abîme divin
Entouré d’amis vauriens
Ce n’est que plaisir, luxure
Ripaille, beuverie, souillure
Dans cette orgie permanente
Une lueur se fait présente
Une voix incitant a plus de décence
Pour un purgatoire de clémence
Ici tout n’est que repentance
Culpabiliser de mes errances
Des siècles pour se racheter
Un jour au paradis, je peux y accéder
Le temps ne compte plus, seule la patience
Et la méditation sont digne d’espérance
Poussière dans l’infini étoilée
L’esprit a ce point surmené, malmené
Puis enfin libéré des scories de l’esprit
L’âme redevient aussi prête au repenti
Une place au Paradis, pour ne plus souffrir
L’enfer de Dante ne me fait plus languir
Nous n’irons pas en enfer, par là."
L’ENFER
L’enfer de Dante me hante
Étrange endroit qui me tente
Univers peuplé de créatures
Qui me rappelle mes fêlures
L’âme noire, le corps vermoulu
La fange comme habit dévolu
Spectacle d’une fête continuelle
Échos d’outre-tombe, perpétuels
Au cœur de cet abîme divin
Entouré d’amis vauriens
Ce n’est que plaisir, luxure
Ripaille, beuverie, souillure
Dans cette orgie permanente
Une lueur se fait présente
Une voix incitant a plus de décence
Pour un purgatoire de clémence
Ici tout n’est que repentance
Culpabiliser de mes errances
Des siècles pour se racheter
Un jour au paradis, je peux y accéder
Le temps ne compte plus, seule la patience
Et la méditation sont digne d’espérance
Poussière dans l’infini étoilée
L’esprit a ce point surmené, malmené
Puis enfin libéré des scories de l’esprit
L’âme redevient aussi prête au repenti
Une place au Paradis, pour ne plus souffrir
L’enfer de Dante ne me fait plus languir
"les états dâmes sont des lapsus incertains"
Re: Cassidy prêt à tout casser
Merci de ce superbe texte nouga.
C'est un peu le purgatoire en effet
Ici
J'ignore si je tend au paradis a l'enfer
Si j'y vais dans le bon sens où a l'envers
Mais je vais tout droit essayer de le vivre
Ce moment de poésie...
Sinon je vais essayer de le dire "inviter" par des artistes chanteuse
Duo du bas voici un lien vers leur travail : https://youtu.be/OnZuT6znkMw?si=CfvtqQhA2M2wWti6
J'en avais déjà parlé je crois
Bonne journée.
Un texte de mon recueil Re-presente ....
UN MONSTRE.
Ils disent esclaves au paradis ou prince en enfer....
Quand tu as le paradis pour toi comment se sentir esclaves ?
Mais non ils veulent toujours plus Au prix de l'enfer. L'homme est fou.
Je voudrais que tu changes le monde
Avec tes mains qui me caressent
Comment tu le perçois sous tes paupières quand tu rêves
Je voudrais que tu sois partout comme je te sens près de moi.
Les oiseaux s'aventurent sur ton chant
Comme des notes sur une partition
Les enfants te sourient comme un frère
Et tu marches avec la conviction du monde qui te porte
Que faut-il d'autres pour savoir que je t'aime
Et te rendre juste heureux. Tu sais comme un miroir mes pensées
Et la nuit est le plus bel écrin pour parler d'amour.
Les oiseaux s'aventurent sur ton chant
Comme des notes sur une partition
Les enfants te sourient comme un frère
Et tu marches avec la conviction du monde qui te porte
Lien vers mon drive Google. Re-presente 109pages
https://drive.google.com/file/d/10qtXsG ... p=drivesdk
C'est un peu le purgatoire en effet
Ici
J'ignore si je tend au paradis a l'enfer
Si j'y vais dans le bon sens où a l'envers
Mais je vais tout droit essayer de le vivre
Ce moment de poésie...
Sinon je vais essayer de le dire "inviter" par des artistes chanteuse
Duo du bas voici un lien vers leur travail : https://youtu.be/OnZuT6znkMw?si=CfvtqQhA2M2wWti6
J'en avais déjà parlé je crois
Bonne journée.
Un texte de mon recueil Re-presente ....
UN MONSTRE.
Ils disent esclaves au paradis ou prince en enfer....
Quand tu as le paradis pour toi comment se sentir esclaves ?
Mais non ils veulent toujours plus Au prix de l'enfer. L'homme est fou.
Je voudrais que tu changes le monde
Avec tes mains qui me caressent
Comment tu le perçois sous tes paupières quand tu rêves
Je voudrais que tu sois partout comme je te sens près de moi.
Les oiseaux s'aventurent sur ton chant
Comme des notes sur une partition
Les enfants te sourient comme un frère
Et tu marches avec la conviction du monde qui te porte
Que faut-il d'autres pour savoir que je t'aime
Et te rendre juste heureux. Tu sais comme un miroir mes pensées
Et la nuit est le plus bel écrin pour parler d'amour.
Les oiseaux s'aventurent sur ton chant
Comme des notes sur une partition
Les enfants te sourient comme un frère
Et tu marches avec la conviction du monde qui te porte
Lien vers mon drive Google. Re-presente 109pages
https://drive.google.com/file/d/10qtXsG ... p=drivesdk
Re: Cassidy prêt à tout casser
"Soyons sérieux l’humanité n’a que faire de l’avenir"
tout a fait d'accord !!
tout a fait d'accord !!
Re: Cassidy prêt à tout casser
J'ai pu dire ce texte en attendant de masterisation.
Merci de votre soutien
Merci de votre soutien
Re: Cassidy prêt à tout casser
Texte dit sur soundcloud :
CASSIDY prêt à tout casser
https://soundcloud.com/olivier-gatin-63 ... al_sharing
CASSIDY prêt à tout casser
https://soundcloud.com/olivier-gatin-63 ... al_sharing