Ecoute cette leçon et confie toi à ce son, fils
Nous sommes des vrais dangers de la société
Comme le sont l’argent et la maladie
Garde la santé et prend ton pied sur mon R.A.P
Je suis fais pour gagner et prendre de la vitesse
Qu’elle est la différence avec ce que tu recherches vraiment
Une vie facile, fast life, thug life, dragon tranquille en chasse
Je pénètre dans les architectures du réel pour les effondrer
Sur elles-mêmes déconstruire et maculer de vrai leurs tartines de mensonges
D’un système médiatique bien plus proche du cirque que de la politique
Accepte ma façon de le dire ce que je vois et ce que je dois transmettre
Les hommes meurent pour des raisons obscures
Ils te diront que c’est le Diable ou les 666 qui illuminent le ciel
Le jour et la nuit, comme si je ne pouvais plus fermer les yeux et rêver
La douceur de vivre est tellement loin du poids de mes mots
Bordel, quel est notre avenir je me doute bien qu’ils manœuvrent
Pour en tirer profit et que la terre saigne de l’énergie spirituelle
Comme on se rempli les yeux de pétrole et l’esprit avec des écrans
Tu es à cran et tu te caches les yeux les oreilles et la bouche
Comme un singe de l’espace prêt à tout découvrir loin de ton arbre
Transmission des étoiles j’en ai rien à foutre de ce qu’ils inventent
Je travaille au futur de mes frères pour construire un autre monde
Et je le fais avec la volonté de faire un meilleur endroit pour les gosses
Ne sois pas stupide et prend conscience que même Ché Guévara est un criminel
Il faut verser du sang pour la révolution mais personne ne rêve de la guerre
Pourtant elle est partout autour de l’occident d’Orwell lis des livre 1 9 8 4
Les esprits finissent toujours par céder parce que le système est un monstre
Qui mashup notre cerveau pour le censurer dans son approche critique
Même là je manie les mots de manière volontairement difficile
Pour dire la vérité sous la transparence des lignes de travers sous ton regard
Tu deviens capable d’entendre parce que tu ne vois rien
Tu es capable de voir parce que tu ne sais rien de vraiment sûr
Et si cette certitude t’était donné que tu peux changer le monde
Avec la volonté de faire pleuvoir de la neige et de faire courir le vent
Exprime l’air dans tes poumons et hurle que tes yeux sont noyés de peine
Tout ça ne fait qu’enfler le besoin d’une société pour malade et antidépresseur
Triste moralité, la mentalité est devenue de faire comme on peut et de se sauver
Mais personne n’est riche dans un monde où tu t’enrichis sur la souffrance
Regarde tout ces gosses travaillant durs pour que tu recommandes de la cryptomonnaie
J’emmerde vos espoirs de fortune et j’emmerde la bonne paye
Je joue pour l’éclat des étoiles sur un ciel noir de nuit et le parfum de la liberté
Dans mes cheveux couverts de vent. Je ne suis plus rien d’autre qu’un humain
Perdu dans une civilisation abrutie par la déprime ambiante et le malaise
Comment ne pas devenir fou en écoutant les larmes de GAZA
N’est-ce pas au fond ce qu’ils souhaitent avec leur vision schizoïde
A qui profite ce crime contre l’humanité sinon à ton assiette bien rempli
Soyons judicieux quand il s’agit de responsabiliser les gens
Le meurtre de nos rêves est la principale raison des médias
Mais au fond ce sont des hommes des enfants des femmes qu’on affame
Alors toutes les paroles ne sont pas des actes et les actes ne sont pas à la hauteur
Du drame qui se joue, pourquoi ont-ils le droit de détruire la vie d’innocent
En toute impunité sans que le monde ne tremble parce qu’ils promettent l’enfer
De la guerre à nos frontières si nous n’acceptons pas de fermer les yeux
Le monde est blessé au plus près de sa foi, Jerusalem je t’aime comme alpha blondy
Qu’elle est la terreur la pire celle des hommes qui se battent pour survivre
Ou nous qui ne nous battons même plus terrer dans notre confort.
la Gazelle de GAZA
la Gazelle de GAZA
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Re: la Gazelle de GAZA
Merci ITESS, bonne fin de semaine à vous
La vie, dans la lumière est si belle qu’on ne peut pas s’empêcher d’ imaginer qu’il y a quelque force mystique à l’origine de ce monde fabuleux
De quoi je parle de la fraîcheur d’une rencontre avec les sens éclairés par la félicité de l’instant où tout devient probable
Est-ce que je dois me taire de l’avoir approcher et lui tenir la main dans une communion magique
Ils sont tellement troublés par l’ordre des choses des certitudes plates qu’ils s’acharnent à redéfinir selon eux la poésie de l’existence
Au bout de toutes les routes dans l’oubli de soi et dans l’accomplissement de ces idées je perçois cette force de l’esprit
Il y a c’est sûr un plan pour chacun qui est écrit d’une plume invisible jusqu’au linceul de notre mort ordonnée
Pour que la vie perdure et qu’elle se nourrissent de la mémoire des âmes charitables et des justices du cœur.
J’ouvre la portière de la voiture d’un riche propriétaire
Je prends le volant de ma vie, avec une arme de poing
Je suis assez concentré pour ne pas perdre de vue
Que c’est la dernière fois que je respire la liberté d’agir
Maintenant nous roulons vite sur la voie express
Toutes mes pensées tournées vers l’horizon qui s’accroche
Au soleil et au nuage troubles que mon esprit capture
Je suis un sinistre envahisseur de la nuit dans une berline
Je fais des va et vient entre les points de ma tragédie
Je me fiche que cela est le moindre sens je pilote sans âme
Parce que je suis absent des préoccupations du quotidien
Qui m’affiche comme un criminel ordinaire voleur de voiture
Avec une arme a feu, je prend le feu du soleil
Je leur jette au visage comme un éclair de zeus
Je suis un as du volant inconscient de ma chute
Parce que je file sur un autoroute du bonheur
Alcoolisé au larmes d’une vie affreuse
Comment ils font pour se supporter je me demande
Si le suicide est une option pour moi ou pour eux
Qu’ils aillent en enfer, j’irais par des routes souteraines
Trouver mon putain d’échapatoire de ma crise existentielle
Poésie élémentaire dans les tourments de la mécanique
Rutilante qui serre les vis de mon cerveau malsain
Je ne veux pas revenir sur mes pas et perdre le sens
De ma vie, toujours comme une balle de feu lancée
Je traverse la stratosphère j’éclate tout sur terre
Sous terre je suis une bombe de la guerre des milliardaires
Qu’ils aillent se faire mettre par leur femme transgenre
Je diserte dans une autre sphère de l’influence
Comment ne pas voir que leur vision n’est qu’une des versions possibles
Peut-être que nous voyons d’autre choses
Ils établissent des règles de santé mentale
Mais son eux même complètement névrosé ou psychotique
Parce que la société les as transformer en machine à réponse
Les gens n’écoutent plus ils souffrent de ne pas avoir la parole
Et je suis comme eux derrière mon clavier à enfoncer toutes ces brique
Muette qui pleuvent comme une pluie de feu sur leurs théorie
Je suis le chaos originel dans les impenétrables strates de l’univers
Mister univers je catapulte des poignées de comète
Dans les feu de joie et je fais des couleurs enfantines
Pour célébrer notre grande dégénéressence la guerre est dingue
Et j’ai ce putain de flingue sur le fauteuil passager
LE serpent à mon épaule à un autre avis pour en finir
Et je roule a toute allure dans le piège parce que je le connais
Ils finiront par dire que je suis un type malade et que l’on doit pas faire attention
Mais je ne me censure pas je livre mes phrases incendiaires
Comme des lettres à la poste, je suis un messager dans une folie meurtrière
Les courses poursuites, la nuit, les rodes les rondes
Tout le monde joue aux cowboys aux indiens
Sans prendre conscience qu’ils sont tous des zombis morts
Je suis une légende dans les cours de l’odyssée
Ne me donne pas les moyens de me servir du fer
Pour faire de l’argent sonnant et trébuchant
Toute façon tout le monde tombe dans la même connerie
Et c’est la mort du monde qui se profile
L’Eve future réorganise les cartes new deal et les étoiles ruminent
L’inspiration comme des vaches sacrées en l’attente de raison d’agir
Je n’ai pas le temps de me poser toute ces questions brûlantes
Je suis une trainée de poudre à canon influencée par les étincelles
D’une poignée de tueur nés qui font leurs beurre sur le dos du peuple
Je me fous d’être un suspect je suis un vrai problème pour eux
Comment prendre le virage, je me demande qui est au détour
Et comment va l’épicerie de mon quartier
Voiture bélier dans les murs de la destinée
JE veux sauver le monde avec un pétard et un ruisseau
La vie, dans la lumière est si belle qu’on ne peut pas s’empêcher d’ imaginer qu’il y a quelque force mystique à l’origine de ce monde fabuleux
De quoi je parle de la fraîcheur d’une rencontre avec les sens éclairés par la félicité de l’instant où tout devient probable
Est-ce que je dois me taire de l’avoir approcher et lui tenir la main dans une communion magique
Ils sont tellement troublés par l’ordre des choses des certitudes plates qu’ils s’acharnent à redéfinir selon eux la poésie de l’existence
Au bout de toutes les routes dans l’oubli de soi et dans l’accomplissement de ces idées je perçois cette force de l’esprit
Il y a c’est sûr un plan pour chacun qui est écrit d’une plume invisible jusqu’au linceul de notre mort ordonnée
Pour que la vie perdure et qu’elle se nourrissent de la mémoire des âmes charitables et des justices du cœur.
J’ouvre la portière de la voiture d’un riche propriétaire
Je prends le volant de ma vie, avec une arme de poing
Je suis assez concentré pour ne pas perdre de vue
Que c’est la dernière fois que je respire la liberté d’agir
Maintenant nous roulons vite sur la voie express
Toutes mes pensées tournées vers l’horizon qui s’accroche
Au soleil et au nuage troubles que mon esprit capture
Je suis un sinistre envahisseur de la nuit dans une berline
Je fais des va et vient entre les points de ma tragédie
Je me fiche que cela est le moindre sens je pilote sans âme
Parce que je suis absent des préoccupations du quotidien
Qui m’affiche comme un criminel ordinaire voleur de voiture
Avec une arme a feu, je prend le feu du soleil
Je leur jette au visage comme un éclair de zeus
Je suis un as du volant inconscient de ma chute
Parce que je file sur un autoroute du bonheur
Alcoolisé au larmes d’une vie affreuse
Comment ils font pour se supporter je me demande
Si le suicide est une option pour moi ou pour eux
Qu’ils aillent en enfer, j’irais par des routes souteraines
Trouver mon putain d’échapatoire de ma crise existentielle
Poésie élémentaire dans les tourments de la mécanique
Rutilante qui serre les vis de mon cerveau malsain
Je ne veux pas revenir sur mes pas et perdre le sens
De ma vie, toujours comme une balle de feu lancée
Je traverse la stratosphère j’éclate tout sur terre
Sous terre je suis une bombe de la guerre des milliardaires
Qu’ils aillent se faire mettre par leur femme transgenre
Je diserte dans une autre sphère de l’influence
Comment ne pas voir que leur vision n’est qu’une des versions possibles
Peut-être que nous voyons d’autre choses
Ils établissent des règles de santé mentale
Mais son eux même complètement névrosé ou psychotique
Parce que la société les as transformer en machine à réponse
Les gens n’écoutent plus ils souffrent de ne pas avoir la parole
Et je suis comme eux derrière mon clavier à enfoncer toutes ces brique
Muette qui pleuvent comme une pluie de feu sur leurs théorie
Je suis le chaos originel dans les impenétrables strates de l’univers
Mister univers je catapulte des poignées de comète
Dans les feu de joie et je fais des couleurs enfantines
Pour célébrer notre grande dégénéressence la guerre est dingue
Et j’ai ce putain de flingue sur le fauteuil passager
LE serpent à mon épaule à un autre avis pour en finir
Et je roule a toute allure dans le piège parce que je le connais
Ils finiront par dire que je suis un type malade et que l’on doit pas faire attention
Mais je ne me censure pas je livre mes phrases incendiaires
Comme des lettres à la poste, je suis un messager dans une folie meurtrière
Les courses poursuites, la nuit, les rodes les rondes
Tout le monde joue aux cowboys aux indiens
Sans prendre conscience qu’ils sont tous des zombis morts
Je suis une légende dans les cours de l’odyssée
Ne me donne pas les moyens de me servir du fer
Pour faire de l’argent sonnant et trébuchant
Toute façon tout le monde tombe dans la même connerie
Et c’est la mort du monde qui se profile
L’Eve future réorganise les cartes new deal et les étoiles ruminent
L’inspiration comme des vaches sacrées en l’attente de raison d’agir
Je n’ai pas le temps de me poser toute ces questions brûlantes
Je suis une trainée de poudre à canon influencée par les étincelles
D’une poignée de tueur nés qui font leurs beurre sur le dos du peuple
Je me fous d’être un suspect je suis un vrai problème pour eux
Comment prendre le virage, je me demande qui est au détour
Et comment va l’épicerie de mon quartier
Voiture bélier dans les murs de la destinée
JE veux sauver le monde avec un pétard et un ruisseau
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Re: la Gazelle de GAZA
merci j'espère que celui ci te plaira aussi nouga
Je montre le meilleur de moi-même comme un athlète dans une lutte pour la victoire, mais je n’ai aucun laurier et aucune raison de me donner en spectacle comme ça. Je fume ma vie comme on fume pour oublier les soucis de voisinage qui nous empoisonne.
La merde ne me donne pas cette réponse que je veux
Et c’est bien la seule raison de ma situation et je la bouffe tous les jours
Comme une ligne blanche que je franchis sans trop savoir
Je m’en fous de faire de la poésie qui plaise. Je ne gagne pas plus de pésos que de groupies chaudes. Je me casse le dos pour répondre à cet appétit de dire les choses qui me semblent vraiment essentielles.
Je suis comme un interview avec moi-même, un putain d’échange entre ma vie et ma façon de la voir, ouais un interview
Tous ces connards me plombent le moral, ils ne savent que parler de leur douleur et de leur colère, où est la joie.
J’entre avec ce coup de pompe magistral et une envie de viande rouge et je rêve putain de m’asseoir à côté de cette blonde qui fait perdre ses moyens aux hommes intrépides, je suis un bel homme un vrai enfoiré, et puis j’écoute toutes les paroles de nazis qu’elle dit et j’ai mal au crâne, alors je voudrais simplement la faire taire, je prends sur moi, mais elle devrait être morte aussi, un tas de gens devraient être envoyés sur la Lune, putain Moonz loin de nos apprentissages et de notre métissage, son sourire étincelant est à tomber et ils disent qu’elle est noire, putain je vois surtout qu’elle est bonne et je l’aime comme les couleurs de ma patrie, je suis une force de la nature et je meurs d’envie qu’elle y succombe, les bombes en approche j’en ai plus rien à faire, de toute façon il n’y a qu’elle qui vaille le coup. Je travaille sur mon désir de quitter cette foule et de me laisser aller dans des paradis sensuels avec elle. Cependant, leurs yeux me collent une étiquette de paumé, et c’est vraiment ce que je suis, alors je m’en fous. C’est un texte vraiment stupide ; je ne sais pas où je veux en venir. C’est le besoin d’écrire qui me pousse ; c’est une pépite que j’ai trouvée et je m’en fous. C’est une expérience humaine réelle que je vis là ; mon cerveau a démarré cette raciste avec des balles mentales et je peux presque la voir avoir peur quand je m’envole. Je me comporte comme un vrai voyou, je peux les séduire tous avec une seule de mes phrases et ils tentent de vérifier si mes quartiers sont propres sans se laver les dents. Tu sais, je suis un monstre dans leur préférence. Je ne sais même plus comment tout ça a commencé. J’étais là, je m’ennuyais. Pour passer le temps, comme d’habitude, j’écrivais de la poésie pour plaire aux filles de la classe. J’ai réalisé que j’aimais ça. La Lune est devenue ma meilleure confidente. Les gens me saoulent. Un tas de trucs mettent à l’épreuve ma patience, alors j’explose toutes les briques et les fenêtres. Je fous le feu dans leur putain de tête, comprimée par le message de l’oppresseur.
Je suis le moteur de ma propre explosion. Je suis l’éclosion d’un rêveur, une fleur au fusil. Je peux endormir tout le monde sous une croix, à des kilomètres de mon souffle. Je bois un bol de café vénère, et je prie pour leurs mémoires. Au fond, je ne suis qu’un passager dans les trains de la vie. Je dirige ma barque loin de tous leurs rivages à la con. Je me sens si bien, comme un vrai jeu. Je suis prisonnier de la torpeur des autres. Je vampirise mon ombre pour y comprendre le sens de la lumière et je perçois ma respiration comme une mesure sur la partition de l’écran d’ordinateur.
Toute façon qui pourrait comprendre le plaisir de vivre ça.
Je suis comme emporté incapable de faire autre chose que d’écrire, parce que c’est tout ce qu’il me reste aujourd’hui.
Tu penses ne pas être raciste parce que tu parles du racisme des autres et que tu refuses de l’entendre dire. Mec, je peux te briser comme une biscotte avec toutes les miettes de merde que les gens vivent au quotidien. Comment peux-tu imaginer que je t’aimerai autrement que mort ?
Je tente de me contrôler, selon la volonté de mes camarades de rêve. En effet, je suis dans une colère noire : les hommes ont perdu la tête, et les candidats sont encore plus fous qu’eux ! Tout est corrompu dans cette société qui prétend être exemplaire, alors qu’elle se rapproche dangereusement du trône. Elle présente un spectacle de télé-réalité pour que les gens puissent s’identifier à eux, mais je refuse d’être associé à cette supercherie. Je veux construire mon propre empire, comme un pirate, en utilisant les restes de cette nation. Je souhaite hisser ma bannière sur leurs pelouses, et fendre l’asphalte comme si j’étais en train de tailler du beurre.
Je montre le meilleur de moi-même comme un athlète dans une lutte pour la victoire, mais je n’ai aucun laurier et aucune raison de me donner en spectacle comme ça. Je fume ma vie comme on fume pour oublier les soucis de voisinage qui nous empoisonne.
La merde ne me donne pas cette réponse que je veux
Et c’est bien la seule raison de ma situation et je la bouffe tous les jours
Comme une ligne blanche que je franchis sans trop savoir
Je m’en fous de faire de la poésie qui plaise. Je ne gagne pas plus de pésos que de groupies chaudes. Je me casse le dos pour répondre à cet appétit de dire les choses qui me semblent vraiment essentielles.
Je suis comme un interview avec moi-même, un putain d’échange entre ma vie et ma façon de la voir, ouais un interview
Tous ces connards me plombent le moral, ils ne savent que parler de leur douleur et de leur colère, où est la joie.
J’entre avec ce coup de pompe magistral et une envie de viande rouge et je rêve putain de m’asseoir à côté de cette blonde qui fait perdre ses moyens aux hommes intrépides, je suis un bel homme un vrai enfoiré, et puis j’écoute toutes les paroles de nazis qu’elle dit et j’ai mal au crâne, alors je voudrais simplement la faire taire, je prends sur moi, mais elle devrait être morte aussi, un tas de gens devraient être envoyés sur la Lune, putain Moonz loin de nos apprentissages et de notre métissage, son sourire étincelant est à tomber et ils disent qu’elle est noire, putain je vois surtout qu’elle est bonne et je l’aime comme les couleurs de ma patrie, je suis une force de la nature et je meurs d’envie qu’elle y succombe, les bombes en approche j’en ai plus rien à faire, de toute façon il n’y a qu’elle qui vaille le coup. Je travaille sur mon désir de quitter cette foule et de me laisser aller dans des paradis sensuels avec elle. Cependant, leurs yeux me collent une étiquette de paumé, et c’est vraiment ce que je suis, alors je m’en fous. C’est un texte vraiment stupide ; je ne sais pas où je veux en venir. C’est le besoin d’écrire qui me pousse ; c’est une pépite que j’ai trouvée et je m’en fous. C’est une expérience humaine réelle que je vis là ; mon cerveau a démarré cette raciste avec des balles mentales et je peux presque la voir avoir peur quand je m’envole. Je me comporte comme un vrai voyou, je peux les séduire tous avec une seule de mes phrases et ils tentent de vérifier si mes quartiers sont propres sans se laver les dents. Tu sais, je suis un monstre dans leur préférence. Je ne sais même plus comment tout ça a commencé. J’étais là, je m’ennuyais. Pour passer le temps, comme d’habitude, j’écrivais de la poésie pour plaire aux filles de la classe. J’ai réalisé que j’aimais ça. La Lune est devenue ma meilleure confidente. Les gens me saoulent. Un tas de trucs mettent à l’épreuve ma patience, alors j’explose toutes les briques et les fenêtres. Je fous le feu dans leur putain de tête, comprimée par le message de l’oppresseur.
Je suis le moteur de ma propre explosion. Je suis l’éclosion d’un rêveur, une fleur au fusil. Je peux endormir tout le monde sous une croix, à des kilomètres de mon souffle. Je bois un bol de café vénère, et je prie pour leurs mémoires. Au fond, je ne suis qu’un passager dans les trains de la vie. Je dirige ma barque loin de tous leurs rivages à la con. Je me sens si bien, comme un vrai jeu. Je suis prisonnier de la torpeur des autres. Je vampirise mon ombre pour y comprendre le sens de la lumière et je perçois ma respiration comme une mesure sur la partition de l’écran d’ordinateur.
Toute façon qui pourrait comprendre le plaisir de vivre ça.
Je suis comme emporté incapable de faire autre chose que d’écrire, parce que c’est tout ce qu’il me reste aujourd’hui.
Tu penses ne pas être raciste parce que tu parles du racisme des autres et que tu refuses de l’entendre dire. Mec, je peux te briser comme une biscotte avec toutes les miettes de merde que les gens vivent au quotidien. Comment peux-tu imaginer que je t’aimerai autrement que mort ?
Je tente de me contrôler, selon la volonté de mes camarades de rêve. En effet, je suis dans une colère noire : les hommes ont perdu la tête, et les candidats sont encore plus fous qu’eux ! Tout est corrompu dans cette société qui prétend être exemplaire, alors qu’elle se rapproche dangereusement du trône. Elle présente un spectacle de télé-réalité pour que les gens puissent s’identifier à eux, mais je refuse d’être associé à cette supercherie. Je veux construire mon propre empire, comme un pirate, en utilisant les restes de cette nation. Je souhaite hisser ma bannière sur leurs pelouses, et fendre l’asphalte comme si j’étais en train de tailler du beurre.
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